JO 2024

Jeux Olympiques : un car ambulance déployé pour les urgences

Publié le 08/07/2024

L'Assistance publique - Hôpitaux de Paris déploie durant les Jeux Olympiques et Paralympiques un autocar ambulance équipé de postes de soins pour prendre en charge des patients en réanimation.

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Crédit photo : AP-HP

À la demande de la Direction générale de la santé (DGS) et dans la perspective des afflux de patients durant la période des Jeux Olympiques et Paralympiques, le Samu du département des Hauts-de-Seine déploie le dispositif EVACARe, fait savoir l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Le concept : la transformation d’un autocar de grand tourisme en unité mobile hospitalière (UMH) collective. « Cet autocar permet la prise en charge et le transport de quatre à huit patients de réanimation, en totale autonomie pendant plus de 12 heures et sur une distance de plus de 1 000 km », indique ainsi l’institution. Le dispositif avait déjà été expérimenté lors de la pandémie de Covid-19 pour assurer le transport de patients en réanimation. Il était venu compléter les transports effectués par trains et avions sanitaires. Il peut être utilisé pour réaliser des transferts inter-hospitaliers ou des interventions primaires, notamment dans le cadre de situations sanitaires exceptionnelles : épidémies saisonnières, accidents collectifs, biologiques ou nucléaires ou encore attentats.

Durant la période des Jeux, l’équipe soignante de l’EVACARe comportera « au minimum deux médecins urgentistes et quatre soignants (dont au moins deux infirmiers diplômés d’état et un ambulancier-logisticien) », précise l’AP-HP.  Chaque poste de soins comprend une civière, une alimentation en oxygène avec 12 heures d’autonomie, un support à poches de perfusion, une alimentation électrique pour l’ensemble du matériel biomédical, et un éclairage indépendant. Le car sera conduit par des employés de la société Transdev. « Ce dispositif est financé et accompagné par le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités, à la demande du Centre de crises sanitaires », est-il ajouté.

La Rédaction d'Infirmiers.com

Source : infirmiers.com