62% d'infirmiers ont été victimes d’accidents d’AES, relève l'Ordre National des Infirmiers qui s'appuie sur l'une de ses enquêtes datée de 2017. Ces accidents constituent ainsi l'un des enjeux majeurs d'une plus grande sécurité des soins et du bien-être au travail des professionnels.
Un outil pour faciliter les remontées d'informations
Chaque infirmier peut s’inscrire «très facilement» sur la plateforme créée «avec son numéro RPPS et l’adresse mail transmise lors de son inscription à l’Ordre. S’il est confronté à un accident, il pourra, à l’aide d’un formulaire détaillé, décrire de manière méthodique l’accident qu’il a subi, et les éléments de contexte de l’événement», détaille le communiqué adressé par l'ONI, qui dévoile l'adresse de la plateforme : https://aes-ville.chu-besancon.fr/
La plateforme répond à un double objectif :
- Permettre de disposer de données fiables, directement tirées de l’expérience du terrain, sur ces accidents afin d’identifier et de cibler des actions de prévention à grande échelle pour diminuer au maximum les risques d’AES
- Permettre à chaque infirmier victime d’un AES, en décrivant l’accident selon une méthodologie adaptée, d’en identifier les causes et ainsi de mettre en place dans sa pratique professionnelle des mesures pouvant limiter les risques d’y être à nouveau exposé
«Cette plateforme innovante, développée avec le CPIas Bourgogne Franche-Comité, et le GERES, va nous permettre, grâce à l’engagement et au sens des responsabilités des infirmiers qui l’alimenteront, de développer des outils appropriés qui bénéficieront à tous», confie Patrick Chamboredon, Président de l'ONI.
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