Soigner et accompagner des patients en fin de vie est une pratique complexe pour les soignants. Ceux-ci sont particulièrement sollicités aussi bien sur le plan technique que sur le plan humain. D’autre part, si l’état fixe le cadre légal, cela n’empêche pas les professionnels de santé de se poser de nombreuses questions éthiques. Si chaque cas est spécifique, il l’est d’autant plus qu’en la vie prend fin. Face à ce sujet épineux, combien de temps mettrez-vous à répondre à ce questionnaire ? A vous de jouer !
1. Dans l’article 1 de la loi du 9 juin 1999 qui officialise les soins palliatifs, ceux-ci sont définis comme « des soins actifs et continus qui visent à soulager la douleur physique des patients » sans parler de la souffrance psychologique.
La bonne réponse est : Faux - Les soins palliatifs sont définis dans cette loi comme « des soins (…) qui visent à soulager la douleur, à apaiser la souffrance psychique, à sauvegarder la dignité de la personne et à soutenir son entourage ». - Quelle organisation des soins palliatifs en France ?
2. La « démarche palliative » est un concept qui permet décrire la manière d’accompagner les personnes avec les principes et valeurs associés à ce type de soins.
4. Il existe un Centre National des Soins Palliatifs et de la Fin de Vie (CNSPFV)
La bonne réponse est : Vrai - Sa mission est de participer à la diffusion de la démarche palliative auprès des professionnels comme du grand public. - Un Centre expert sur les soins palliatifs
5. Les unités de soins palliatifs ou USP regroupent la majorité des équipes spécialisées dans le domaine.
La bonne réponse est : Faux - Si les USP existent en tant que services hospitaliers, plus de 80% des équipes spécialisées sont des structures transversales destinées à soutenir, conseiller et former les professionnels non spécialisés. - Un Centre expert sur les soins palliatifs
6. Pour la plupart des Français, les « petits plaisirs » reste un des aspects les plus importants en matière de prise en charge de la fin de vie.
7. Les directives anticipées sont des dispositions permettant aux personnes d’exprimer leur volonté par rapport aux stratégies thérapeutiques en cas de maladie grave diagnostiquée.
La bonne réponse est : Vrai - Ces dispositions relatives aux droits des malades en fin de vie étaient prévues par la loi Leonetti du 22 avril 2005 et elles ont fait l’objet d’un décret ministériel en 2006. - Directives anticipées et pratiques soignantes
8. 5 % des Français ont déjà rédigé leurs directives anticipées selon les derniers chiffres.
La bonne réponse est : Faux - Ils sont 14% à avoir fait la démarche d’après un sondage Ifop réalisé en octobre 2017 alors qu’ils étaient seulement 2,5% jusque-là. - La fin de vie : les Français commencent à y penser...
9. Si les Français n’écrivent pas leurs directives anticipées c’est parce qu’ils ignorent leur existence.
10. Ce sont surtout les seniors qui connaissent le mieux l’existence de ces directives et qui se sentent légitimes d’écrire ces directives anticipées.
La bonne réponse est : Faux - Les plus de 65 ans sont bien les mieux informés sur le sujet mais ce sont aussi ceux qui se sentent le moins légitimes d’entreprendre cette démarche. - La fin de vie : les Français commencent à y penser...
Alors on en est où ?
10 bonnes réponses - Bravo, vous êtes un expert sur le sujet !
Entre 5 et 9 bonnes réponses – C'est bien, vous connaissez l’essentiel, mais vous pouvez vous améliorer !
Entre 0 et 4 bonnes réponses – Aïe ! Il va falloir réviser encore en peu pour être fin prêt le jour J.
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