Type de maladie que Freud a isolé et différencié sur 2 points de vue :
- Symptomatique : par la prédominance de l'angoisse avec attente anxieuse chronique ou accès d'angoisse.
- Étiologique : accumulation d'excitation sexuelle qui se transformerait directement en symptôme sans médiation psychique.
Caractéristiques:
Dès l'enfance, ils manifestent une tendance à la timidité ou au repli sur soi, inquiétude, besoin de protection des autres.
Dans leur vie amoureuse il sont besoin d'être rassurés
Toutes les frustrations de l'existence sont mal supportées, les maladies, séparations, deuils, peuvent entraîner des décompensations. Toute leur vie est centrée sur l'anxiété et toute contrariété est vécue comme traumatique. L'importance des réactions anxiogènes n'au aucune mesure avec la réalité objective. L'anxiété ne survient dans cette névrose qu'en présence d'on objet précis sans danger objectif réel. Le patient est tout à fait conscient de la nature absurde de sa crainte , mais ne peut l'empêcher.
Sémiologie | Prise en charge infirmière |
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Les phobies: - agoraphobie C'est la phobie la plus fréquente. C'est une panique intense, une absence de contrôle : impossibilité de bouger, de parler à des inconnus. L'idée même peut faire paniquer : pleure, idées noires. C'est une gène importante dans la vie, le besoin, d'accompagnement est fréquent. Culture phobique : parent très anxieux : la vie est dangereuse alors il ne faut pas sortir, on est mieux chez soi. Cela peut se manifester par une phobie scolaire, la peur de quitter la maison. - claustrophobie Peur des endroits clos : ascenseur, avion, métro.. Besoin d'accompagnement quasi obligatoire Peur angoissante Les sujets se sentent souvent ridicule - nosophobie C'est la peur des maladies Signes viscérales : affolement, ballonnements, tachycardie. Il faut consulter un médecin rapidement pour que ça se calme C'est une obsession, le rôle de l'imagination est très important Cette peur peut apparaître à tout moment - éreutophobie (peur de rougir) - tanophobie(peur de la mort) - zoophobie (peur des animaux) - phobie sociale (peur de parler en public) Conduite d'évitement : - Refoulement : ne marche pas dans la phobie. - Sublimation : dérivé le contenue affectif vers un nouveau but non sexuel. - Déplacement : plus utilisé dans la phobie. - Compensation : submersion dans un monde imaginaire, de jouissance. - Régression : retour aux phases du développement psychomoteur (surtout phase anale. - Isolation : consiste à détacher de tels affects désagréables de la pulsion initiale pour mieux les contenir. - Annulation rétroactive. - Projection : consiste à expulser hors de soi des pulsions ou des fantasmes interne inacceptable en attribuant leurs caractères agressifs à autrui - Identification : mécanisme quasi inverse de la projection, consistant à adopter des caractéristiques appartenue à un autre individu. |
- recueil des informations en rapport avec les troubles du patient - détailler les troubles (objet de la phobie, conduite d'évitement) - le revaloriser par rapport à son image personnelle - les amener à parler des troubles associés sans poser de questions directes - proposer au patient des entretiens thérapeutiques et de longue durée - essayer de mettre le patient face à sa phobie (thérapie comportementale) - administration des anxiolytiques et anti-dépresseurs - respecter la phobie et ne jamais dire c'est rien Toutes les phobies ont un versant dépressif |
Évolution :
Névrose pas stable, elle peut guérir quand traitement chimique ou psychothérapie adapté et quand l'entourage est contenant et maternant.
Elle peut évoluer du côté de la phobie, qui permet au sujet de concentrer son angoisse dans un lieu ou une situation particulière.
Hystérie de conversion : on ne sent plus l'angoisse car elle est convertie dans l'expression somatique (= symptômes)
Névrose obsessionnelle : avec rituels
Maladies somatiques
Décompensation psychotique : régression, perte au niveau de la réalité.
Diagnostic différentiel :
Névrose d'angoisse/névrose hystérique : dans les 2 cas troubles fonctionnels. L'hystérique n'est pas angoissé lors de ses crises. Dans la névrose d'angoisse, la personne ne veut pas parler de ce qui lui arrive pendant ses crises.
Névrose d'angoisse/névrose phobique :
Névrose d'angoisse = angoisse diffuse, intervient à tout moment alors que l'angoisse est neutralisée et intervient dans un contexte précis chez le phobique.
Névrose d'angoisse/psychose : assez bonne adaptation sociale au niveau de la N.A, pas de délire alors que chez le psychotique, perte avec le contact de la réalité + délires avec parfois impossibilité de communiquer.
Au niveau psychiatrique, ces crises se manifestent par :
Troubles paniques. Ils apparaissent plutôt le soir. Dans les troubles paniques on a la phobo-phobie (peur d'avoir une crise) qui est une phobie d'anticipation.
TAG : troubles anxiogènes généralisés.
Pour diagnostiquer les troubles paniques, il faut le réunion de 4 symptômes.
Au niveau du DSM
-Évolution depuis plus de 6 mois :
Au moins 3 des 4 symptômes suivants : tension motrice, troubles neurone végétatifs (palpitations..), attente craintive, exploration hyper vigilante de l'environnement (difficultés d'endormissement.)
-Évolution :
Tendance à la chronicité, dans 1/3 des cas survenue d'un épisode dépressif majeur (dépression).
30% des alcooliques sont victimes de TAG
Traitements :
Troubles paniques : Antidépresseurs, anxiolytiques.
Traitement psychiatrique : psychanalyse, thérapies comportementales, relaxation.
TAG : myorelaxants (valium.), β bloquants si les troubles somatiques sont au premier plan.
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