SOINS INFIRMIER PRÉ OPÉRATOIRE
préparation locale
- douche complète
- aseptisation de la zone large du champ opératoire et rasage si besoin
- a jeun sans fumer sans boire et sans manger depuis la veille
- constantes à prendre comme référence de base
- Préparation psychologique (rassurer, renseigner, s'assurer que les informations du chirurgien ont été comprises, en particulier en ce qui concerne la dysphonie et le séjour en SSPI)
- Préparation administrative (dossier complet + étiquettes patient : dossier patient-dossier de soin, dossier transfusionnel, examens biologiques et examens complémentaires, .)
SOINS INFIRMIER POST OPÉRATOIRE
Installation du patient
- La position post op. dépend des équipes, décubitus dorsal à plat sans oreiller, voire pour la plupart des équipes une position à 30° afin de mieux drainer l'odème et les hématomes.
Surveillance
- Risque hémorragique important parce que partie du corps bien vascularisé donc surveiller les constantes : pouls filant et chute de tension signe de hémorragie
- Pansement compressif (a surveiller +++)
- Il aura des redons :
- pouls et tension pour dépister une hémodynamique qui se dégraderait (hémorragie)
- quantité des sérosités, aspect, et couleurs (purulent, sanguins) - Risque de dyspnée parce que l'hématome pouvant faire compression sur la trachée donc surveiller que le pansement ne soit pas gonflé ni que le redon aspire du sang en grande quantité
- Risque d'aphonie plus ou moins totale, ou modification de la voix ou dysphonie complète parce que paralysie des cordes vocales. Si les deux sont sectionnées problème de respiration et de déglutition associés donc attention aux premières boissons, on ne touche pas aux cordes vocales par elles mêmes. C'est le ou les nerfs récurrents, nerfs ectopiques (position variable selon les individus) qui peuvent être disséqués voire sectionnés. Or ces nerfs commandent les cordes vocales. (Ces dernières pourront avoir, en plus, été traumatisées par une intubation brusque .) Le risque d'atteinte des récurrents est faible si l'opérateur est minutieux, mais il existe et doit donc être précisé au malade.
- Douleurs : céphalées et otalgies dues à la position en hyperextension au bloc opératoire durant l'intervention
- Risque de tétanie avec comme signe annonciateurs : fourmillement, spasmes et convulsion, du à une section des parathyroïdes, lors d'une thyroïdectomie totale, au moins deux parathyroïdes sont retirées avec la glande thyroïde (glande très adhérente, et parathyroïdes très inclues, non dissecables). Suivant les individus, les deux parathyroïdes restantes sont parfois aussi inclues . Or ces glandes régulent la calcémie et la phosphorémie. Le retour à la normale, en cas de dysfonctionnement, se fait dans le mois qui suit l'intervention. Les premiers signes d'hypocalcémie peuvent apparaître dans les 24 heures. La plupart des équipes pratiquent une calcémie systématique à j+1, j+3 et j+5.
- Sensation d'oppression.
- Risque infectieux donc surveiller la température, et par la même la fréquence cardiaque qui s'élèvera en parallèle
- devant l'anesthésie :
- état de conscience : réflexe, obéi aux ordres simples (serrer la main...)
- difficulté respiratoire s'exprimant par une agitation - reprise du transit
- reprise de la fonction urinaire, généralement 4 heures après pour dépister un globe vésicale ou une anurie (urgence prévenir l'anesthésiste)
- surveiller le point de ponction de l'anesthésie : (reflux, débit, état du bras....)
- En fonction des circonstances (si hémorragie et nécessité de défaire le pansement), vérifier la plaie opératoire et l'hémorragie en elle même tout en ayant pris soins d'appeler l'anesthésiste et le chirurgien.
transmis par Elisa
Annoté et amélioré par Valérie Formaux (Formatrice)
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