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EN BREF

Les étudiants en soins infirmiers exclus de la démocratie étudiante !

Publié le 16/04/2019

La Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers (Fnesi) est en colère et le fait savoir par voie de communiqué titré ainsi : "Quand la démocratie étudiante exclut les ESI !" En effet, pour la Fnesi, à l’aube de l’émergence de la recherche en sciences infirmières et de l’intégration pleine et entière des étudiants en soins infirmiers, des décisions cruciales concernant l’avenir des ESI se votent quotidiennement dans les différents conseils universitaires. Les ESI souhaitent bien légitimement être acteurs de leur devenir, d'autant qu'en juillet dernier Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, a affirmé que ces derniers auraient le droit de vote comme les autres.

Mais la réalité semble bien différente. Ici et là, des étudiants en soins infirmiers sont par exemple privés d'inscription sur les listes pour les élections COMUE (communauté d'universités et établissements), pourtant élus de cette même instance. Conséquence : 4 000 étudiants privés du droit de faire entendre leur voix. Autre exemple, alors que deux ESI ont été élus lors des élections UFR de l’Université de Poitiers, au lendemain de leur élection, la direction des affaires juridiques de l’université les menace d’exclusion de la liste. Là encore, les ESI siègaient pourtant jusque là dans ces instances. Conséquence directe : près de 2 500 étudiants privés du droit de faire entendre leur voix. Autre exemple édifiant, la commission électorale de la nouvelle université de Paris s’est réunie afin de convenir de la liste électorale à définir pour les élections centrales du 21 et 22 mai prochain. Lors de cette commission, il est dit que les étudiants en soins infirmiers se verraient refuser le droit de vote, privant ainsi 4 000 étudiants du droit de faire entendre leur voix.

La Fnesi s'interroge et interroge leurs tutelles : devrons-nous attendre que les 94 000 étudiants en soins infirmiers soient bloqués dans leur engagement étudiant et exclus des urnes avant que les acteurs publics agissent ? Nous n'acceptons pas que les étudiants en soins infirmiers se voient une fois de plus marginalisés. Aujourd’hui les étudiants en soins infirmiers ont besoin de voir leur quotidien changer au travers d’actions concrètes !


Source : infirmiers.com