Sujet épreuve de culture générale Haut Rhin, mars 2007
Q1
Secourisme : apprendre pour sauver des vies
Lorsqu’on regarde les chiffres, la France semble en retard par rapport à la plupart de ses voisins européens en matière d’enseignement des bases de secourisme. Pour atteindre les 20 % de la population formées aux gestes d’urgence préconisés par les spécialistes, il reste du chemin. Mais malheureusement aujourd’hui, les choses sont en train d’évoluer dans le bon sens. Les Français ont une approche assez paradoxale des premiers secours. En 2000, dans une études réalisée par la SOFRES pour le compte de la Croix Rouge, 93 % d’entre eux déclaraient être conscients de l’importance de la formation aux gestes de premiers secours mais en 2006, nombreuses associations qui en dispensent. Une situation qui découle tant d’un état d’esprit que du manque de volonté des pouvoirs publics à mettre en place une vraie politique de formation de la population. En France, jusqu’à l’intégration de la formation aux premiers secours au système scolaire (A partir de la rentrée de cette année) et aux JAPD (Journée d’appel de préparation à la défense) depuis 2004, passer à l’acte et suivre un stage de secourisme ne pouvait être que le résultat d’un choix individuel.
Nicolas GEORGIEFF – Côté santé / octobre 2006
Question : expliquez l’intérêt d’une formation aux premiers secours pour la population.
Q2
Le SIDA, une bombe à retardement
« Certaines commerçantes qui savent que je suis malade refusent de me vendre leurs produits. » D’une voix lasse, Justine, trente-trois ans, raconte la stigmatisation dont sont victimes les malades du sida en République démocratique du Congo (RDC). Depuis qu’elle a appris sa séropositivité, la plupart de ses proches refusent de partager un repas avec elle. Seul son frère a bien voulu la recueillir avec ses quatre enfants. Face à l’hostilité, elle évite le plus souvent d’évoquer sa maladie. « Cette maladie, c’est la honte », résument deux jeunes hommes venus se faire dépister dans le centre mis en place par Médecins du monde (MDM) à Goma. Didier, qui pourtant fait de la sensibilisation sur le sida auprès des plus jeunes, explique que « quelqu’un qui est atteint par cette maladie est perçu comme un impudique, qui a eu une mauvaise vie »… Selon les chiffres d’ONUSIDA, un peu plus de 1,2 million de personnes sont infectées dans le pays, soit environ 4,5 % de la population. « Mais le taux d’infection est sans doute supérieur aux chiffres », estime Adolphe Gashingé, coordinateur du programme national de lutte contre le sida (PNLS) au Nord Kivu. La guerre a multiplié les facteurs de transmission.
Camille Bauer, l’humanité du 4 octobre 2006
Question : En vous appuyant sur le texte et vos connaissances personnelles, décrivez les difficultés rencontrées par des personnes atteintes du sida.
Q3
Les "quinquas" ces exclus du travail
L’âge est devenu un facteur de discrimination dans l’entreprise. Il faut se rendre à l’évidence. Puisque aujourd’hui, en France 63,2 % des 55-64 ans n’ont pas d’emploi. On estime à un million le nombre de « quinquas » exclus du monde du travail. Ces cadres de 50 ans et plus, bardés de diplômes, prêts à repartir vers de nouvelles aventures et que leur entreprise a remerciés de façon pas toujours élégante, se trouvent aujourd’hui comme les laissés-pour-compte du marché du travail. Chômage de longue durée, fin de droit… la pente est glissante et brutal, alors qu’hier, ils étaient choyés par leur entreprise, ils se trouvent aujourd’hui rejetés par le système. Car en parallèle des drames individuels et de cet immense gâchis. Il s’agit bien d’un problème de société. Le syndrome de la « quinquadence » ou de la « séniorisation » affecte tous les types de salariés.
Le nombre de papy-boomers se trouve sur la table. Paradoxe puisqu’on prévoit un départ à la retraite massif des « papy-boomers », mais on reste dans une « culture de stigmatisation de l’âge et de ségrégation par l’âge » : les ASSEDIC vantent les mesures à l’incitation à l’emploi des plus de 50 ans mais sans résultats ; en 2013, 2 postes de cadres sur 5 sont à remplacer… Aux entreprises d’embrasser vraiment la question.
La tribune – juin 2006
Extrait du livre de A. Vincenot « quinquas, les parias de l’emploi »
Question : quelles réflexions évoquent pour vous ce texte ?
Q4
Le spectre du dopage rattrape Armstrong
Un mois après sa septième et dernière victoire dans le Tour de France, Lance Armstrong est rattrapé par le spectre du dopage. (…).Survivant du cancer et sept fois vainqueur du Tour de France : après avoir réalisé l'un des plus grands « come-back » de l'histoire, l'authenticité de Lance Armstrong n'a cessé d'être remise en cause au fil de ses succès dans la Grande Boucle. Le Texan en était conscient. Son tort, pour lui, était d'avoir entamé son règne un an après l'affaire Festina. « Je ne suis pas arrivé dans la bonne période, répétait-il souvent. J'ai été victime d'un contexte. »
Mais Armstrong a eu beau se retrancher sous la bannière de « l'homme le plus contrôlé du peloton », la multiplication de petites « affaires », qui ont jalonné son septennat, a renforcé ce climat de suspicion. Comme son vrai-faux contrôle positif aux corticoïdes sur le Tour en 1999 et la révélation de son étroite collaboration avec le sulfureux Dr Ferrari pour qui l'EPO n'est « pas plus dangereuse que le jus d'orange » (…). Aujourd'hui, Armstrong se retrouve dans l'oeil du cyclone. Dans son édition de mardi, le quotidien L'Équipe affirme, en effet, que six échantillons d'urine de l'Américain, prélevés pendant le Tour de France 1999 et analysés en 2004 dans le cadre de tests scientifiques, ont révélé la présence d'érythropoïétine (EPO), à une l'époque où elle était indétectable.
Gérard GOURMELON – Ouest France – 24 août 2005
Question : Expliquez quels impacts peut avoir le dopage.
Q5
Internet et portable: comment désintoxiquer nos ados ?
Les lois numériques ont pris une grande place dans l’univers des ados. Comment faire pour que le temps passer à « chatter » ou à jouer n’empiète pas sur la vie de famille ? Ils ne fuguent plus, ne crient plus lorsqu'on les empêche de sortir retrouver leurs copains. Non, ils sont bien tranquilles dans leur chambre. On pourrait croire qu’ils travaillent, tant ils paraissent sages, assis derrière leur ordinateur. Ils sont pourtant bien loin de nous, malgré leur présence physique. Dans leur monde virtuel, ils ont pleins d’amis et vivent des aventures. Camille le confirme : « A peine levée, j’allume mon PC, lance MSN, récupère mon courrier et effectue la tournée des blogs. Je ne veux pas nier l’évidence, je suis cyberdépendante ! » Huit foyers sur dix comprenant un ado disposent d’un ordinateur ou d’une console de jeux et 94 % des 15-17 ans utilisent un mobile. Pourtant, plus de 70 % des parents ignorent ce qu’ils font exactement. Ils « chattent » et donc discutent en direct et sur une messagerie instantanée. Le blog est un carnet intime ouvert à tous. Il suffit de quelques clics pour insérer ses photos, sa musique et ses commentaires. Les jeux en ligne, c’est un univers imaginaire. Quant au téléphone portable, c’est le nouveau cordon ombilical ! Les parents y tiennent presque autant que les ados et leur en offre un dès le plus jeune âge pour pouvoir les joindre à tout moment.
Dossier familial – décembre 2006
Question : Expliquez les inconvénients de l'usage abusif d'Internet et du téléphone portable par les adolescents.
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