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PUERICULTRICE

"Vu de l’intérieur" épisode 2 : au cœur d’un service de réanimation néonatale

Publié le 13/09/2018
nouveau-né prématuré couveuse

nouveau-né prématuré couveuse

Dans un premier volet consacré aux prématurés , nous avions fait la connaissance de Marie Da Silva, infirmière puéricultrice dans le service de réanimation néonatale de l’hôpital Jeanne de Flandre - CHRU de Lille. L’établissement accueille des enfants nés à terme qui présentent des pathologies, mais aussi beaucoup d’enfants nés trop tôt. Certains d’entre eux, prématurissimes, sont nés à seulement 24 semaines d’aménorrhée et pèsent moins de 600 grammes. Dans ce deuxième épisode, vous découvrirez les causes de ces naissances prématurées (qui représentent environ 10 à 12% des naissances) mais aussi comment se déroule la toilette d’un aussi petit bébé.  

Si vous ne lisez pas la vidéo, rendez-vous sur notre chaine youtube. C'est par ici !

C'est un petit corps qui est tout à fait terminé, mais qui est encore immature, qui n'était pas prêt à devoir fonctionner tout de suite.

Si la prématurité comporte des risques associés (sur le plan respiratoire et sur le plan neurologique notamment) « il n’y a pas de loi du tout ou rien », rappelle Alexandra Nuytten, pédiatre au sein de la clinique de néonatalogie de Lille. « Il n’y a pas de règles. Il peut y avoir des enfants qui naissent très prématurés et qui n’ont pas de séquelles et des enfants qui naissent moins prématurés et qui vont présenter des séquelles », souligne-t-elle. « Autrement dit, on sait que la prématurité est un facteur de risque de séquelles mais ce n’est pas systématique ». Ces enfants, plus fragiles, font en tout cas l’objet d’une surveillance très étroite.  

« Allez ma Nénette, on y va ? On commence par les yeux ? » Dans ce deuxième épisode, nous retrouvons Marie Da Silva alors qu’elle s'active auprès de la petite Neyla, née à seulement 6 mois de grossesse. Réaliser une toilette auprès d'un enfant né à 24 semaines d'aménorrhée (pour une grossesse qui en compte 41) et qui pèse aux alentours de 500 à 600 grammes demande une grande précision et d’immenses précautions bien sûr. C’est ce que nous explique Marie, qui doit aussi se montrer efficace pour éviter que le bébé ne se refroidisse. 

C'est une surveillance constante de toutes les complications qui pourraient arriver, heure par heure, jour par jour au début.

Une série vidéo au cœur des pratiques infirmières !

Vu de l’intérieur..., voici le nom d’une série signée Infirmiers.com .La rédaction vous propose des rendez-vous réguliers avec, à chaque fois, une immersion dans un secteur du soin particulier, au plus près des infirmiers. Le dernier épisode était consacré à Isabelle Fromantin, infirmière et chercheure. Ce programme s’inscrit dans la suite logique de notre ligne éditoriale qui tient à valoriser le métier d’infirmier sous toutes ses facettes. Si vous souhaitez faire découvrir votre pratique, n’hésitez pas à contacter la rédaction pour un reportage.

N’oubliez pas : rendez-vous jeudi prochain, le 20 septembre 2018, pour le troisième volet de notre série en quatre épisodes.

Retrouvez aussi l’épisode 1 de notre série « Vu de l’intérieur » : "Au cœur d’un service de réanimation néonatale"

Découvrez le teaser de cette série en quatre volets et, n’oubliez pas, suivez-nous sur Youtube !

Susie BOURQUINJournaliste susie.bourquin@infirmiers.com @SusieBourquin


Source : infirmiers.com