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Un obstétricien condamné à 18 mois de prison avec sursis après la mort d'un nouveau-né

Publié le 10/12/2004

Lors de l'audience le 2 novembre, le procureur de la République de Boulogne-sur-Mer avait requis deux ans de prison avec sursis et une interdiction définitive d'exercer à l'encontre du prévenu.

Le médecin et la clinique de la Tamise de Calais, en tant que personne morale, étaient poursuivis pour la mort du petit Quentin Comyn le 5 janvier 2001.

L'enfant était décédé neuf jours après un accouchement, marqué, selon les parents, par une succession de maladresses et d'erreurs. Il était principalement reproché au médecin de ne pas avoir décidé assez tôt une césarienne et d'avoir tenté d'une manière déraisonnable de faire accoucher la mère par voie basse.

Devant le tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer, le médecin n'a pas reconnu d'erreur et a affirmé, en réponse à la question d'un avocat, qu'il referait la même chose et les mêmes gestes.

Le médecin, qui a quitté Calais mais exerce encore actuellement dans l'ancien bassin minier du Pas-de-Calais, doit être jugé dans une affaire similaire.

Le médecin, la clinique et une sage-femme avaient été relaxés par le tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer en avril après la mort d'une femme et de son bébé pendant un accouchement en août 2000. Le médecin comparaîtra une nouvelle fois devant la justice dans le cadre d'une autre affaire d'accouchement dramatique ayant entraîné là encore la mort de la mère et du bébé.

Suite aux 5 décès, survenus entre août 2000 et janvier 2001, l'Agence régionale de l'hospitalisation du Nord-Pas-de-Calais avait prononcé en janvier 2001 la fermeture temporaire de la clinique.

La maternité de la clinique (15 lits) avait été définitivement fermée en février 2001 par un transfert de son pôle mère-enfant vers l'hôpital de Calais.

La clinique a repris ses activités de chirurgie et de médecine (77 lits) en février 2001 après avoir rénové l'ensemble des blocs opératoires et obtenu un avis favorable d'une mission d'expertise mandatée par l'ARH./rtrs


Source : infirmiers.com