Soignante pendant 30 ans en milieu hospitalier, Isabelle Delvar s'est renconvertie début 2021 comme coach en rééquilibrage alimentaire au sein de la franchise dietplus (près de 300 centres en France, en Belgique et en Espagne). Témoignage d'une nouvelle entrepreneuse, heureuse d'apporter son aide aux personnes en lutte contre leur surpoids dans son centre dietplus d'Argentan, en Normandie.
Quel a été votre parcours en tant que professionnelle de santé ?
Après 3 ans de soins à domicile en début de carrière, j'ai passé 30 ans en milieu hospitalier. Je suis passée par différents services en tant qu'aide-soignante : personnes âgées, gastro-entérologie avec prise en charge de soins palliatifs, cardiologie, et j'ai terminé ma carrière de nuit, en maternité, pendant 11 ans.
Pourquoi avoir quitté ce métier ?
Le milieu hospitalier, comme bien d'autres, a beaucoup changé. Il ne m'offrait plus ce que je cherchais à la base. Le soin et la relation humaine ont reculé au profit de tâches administratives. On passait de moins en moins de temps auprès des gens. Cela me peinait de plus en plus et j'y trouvais moins mon compte. La pénibilité des horaires, au bout de 30 ans, m'a aussi poussée à vouloir voir autre chose.
Comment avez-vous découvert dietplus ?
Par l'intermédiaire de publications sur les réseaux sociaux. J'ai pensé que cela pouvait être l'opportunité d'une reconversion. Car je voulais continuer à prendre soin des autres.
Qu'est-ce qui vous a poussée à devenir coach dietplus ?
Un centre dietplus a ouvert à Alençon. Comme j'avais un peu de poids à perdre, j'y suis allée pour faire un bilan. Et j'ai perdu mes kilos ! Cela m'a confortée dans l'idée que cette activité me permettrait de continuer à prendre soin de l'autre, de manière différente. Cette idée m'a séduite. Et aujourd'hui, je m'éclate !
Devenir chef d'entreprise avec dietplus, est-ce que cela vous a paru accessible ?
Oui, car je suis d'un tempérament qui me pousse à toujours aller de l'avant. Même si cela impliquait de changer complètement et de créer une entreprise à 50 ans... Ma crainte, c'était plutôt de savoir dans combien de temps j'allais pouvoir me verser un salaire. Mais en rejoignant une franchise, j'avais déjà un concept, des produits à utiliser : cela rendait les choses plus faciles. Sans la franchise, je n'aurais jamais pu me lancer dans le coaching, surtout que je n'avais pas de formation dans la perte de poids.
Et pour l'accompagnement, l'empathie et l'écoute, vous avez en avez l'expérience...
Je me retrouve totalement dans la relation à l'autre. J'accorde à mes clients le temps que je souhaite. Je n'ai plus ce sentiment de me "débarrasser des gens.
Vous avez commencé votre activité en février 2021, quelles sont vos impressions depuis ?
Je ressens une grande satisfaction, d'autant que j'ai eu entretemps à combattre personnellement la maladie. Mon objectif de chiffre d'affaires est atteint depuis août. Je ne m'attendais pas à avoir autant de monde aussi rapidement. J'étais convaincue que cela fonctionnerait, mais je me suis retrouvée rapidement "envahie" !
Et vous faites partie d'un réseau ! Qu'est-ce que cela vous apporte ?
Avec Nelly, ma coach qui m'a parrainée pour devenir franchisée, nous avons sympathisé et nous échangeons beaucoup. Je lui demande assez aisément conseil pour des cas de suivi de client. Je peux aussi compter sur mon animateur de réseau ainsi que l'équipe de la franchise. A chaque fois que je sollicite quelqu'un, j'obtiens une réponse.
Vous vous êtes lancée en pleine période Covid. A quoi attribuez-vous votre réussite dans ce contexte si particulier ?
A toute l'aide apportée par dietplus, en particulier sur la communication : j'ai été aidée pour faire ma page Google, ma page Facebook, etc. La franchise est vraiment d'un bon soutien de façon générale !
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