Outre ces infirmières, un médecin palestinien a également été condamné à la peine capitale dans cette même affaire tandis qu'un médecin bulgare a reçu une peine de quatre ans de prison.
Ce verdict a été fermement dénoncé par les autorités bulgares, qui espèrent qu'il sera effacé en appel ou par une grâce du colonel Mouammar Kadhafi, ainsi que par l'Union européenne et les Etats-Unis.
Plus de 40 enfants sont morts du sida depuis 1999 en Libye, année de l'interpellation des six accusés, qui ont nié toute intention délibérée d'empoisonnement.
Les infirmières ont confié par téléphone au journal bulgare indépendant Monitor qu'elles allaient être transférées de Benghazi à Tripoli dans l'attente de leur procès en appel.
Mais elles ont dit craindre d'être assassinées dans la prison de la capitale par d'autres détenus qui ont formulé contre elles des menaces de mort lors de leur précédent séjour.
"Nous serons tuées par des prisonniers dès notre entrée et les Libyens prétendont qu'ils n'ont rien à voir avec cela", a déclaré l'une d'entre elles.
Un autre a affirmé à la radio bulgare: "Maintenant que nous avons été condamnées, personne se demandera si nous étions coupables ou non. Je suis absolument sûre que les prisonniers vont faire justice eux-mêmes."
Les infirmières affirment que leur condamnation est fondée sur les aveux de deux d'entre elles, arrachés sous la torture par des autorités libyennes préférant les accuser d'avoir répandu une épidémie pour le compte d'Israël et des Etats-Unis plutôt que d'admettre que celle-ci est due à de mauvaises conditions d'hygiène.
"Il y avait des infections avant que les infirmières arrivent à Benghazi et aussi après leur arrestation", a affirmé vendredi à Reuters le professeur Montagnier, qui a témoigné en ce sens durant le procès.
"C'est juste une supposition, mais les Libyens devaient probablement trouver des coupables et c'est plus facile pour eux de condamner des étrangers que leur personnel médical", a-t-il ajouté./rtrs
INFOS ET ACTUALITES
Lybie : les infirmières condamnées craignent d'être tuées en prison
Publié le 11/05/2004
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Source : infirmiers.com
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