L'UFC- Que Choisir pointe du doigt la "non-qualité" dans les hôpitaux

Selon ce rapport, 10% des patients hospitalisés sont victimes d'un évènement indésirable médicamenteux dont le quart serait évitable. Un quart des coloscopies liées au cancer du côlon sont injustifiées. Un peu plus de la moitié des prescriptions d'hypnotiques et le tiers de celles d'anxiolytiques sont hors référentiels. En outre, les deux tiers des traitements anticoagulants -pourtant très courants- sont mal prescrits et/ou non-contrôlés.

A ces énumérations, il faut ajouter que 20 à 30% des infections nosocomiales seraient évitables alors qu'elles font actuellement 21.000 victimes par an.

"Les usagers n'ont pas à ressortir du système de soins plus malades d'infections nosocomiales ou d'erreurs de prescriptions qu'ils n'y sont rentrés", commente l'UFC-Que Choisir dans un communiqué.

L'association de consommateurs demande que les établissements ou les professionnels libéraux apportent des "améliorations constantes de la qualité des soins avant d'exiger davantage de moyens financiers des usagers" et de soumettre à une évaluation et une accréditation ainsi qu'à une formation continue obligatoire et sanctionnante.

L'UFC-Que Choisir est critique vis-à-vis de la dernière réforme de l'assurance maladie qui, dit-elle "prétend assainir une situation financière sans s'attaquer de front à l'une de ses sources majeures : le gaspillage des ressources lié à la non-qualité"./yg