EHPAD

Les revalorisations de nuit et de week-ends étendues aux soignants des EHPAD

Publié le 07/09/2023

Les revalorisations des heures de sujétions seront bien étendues aux infirmiers et aides-soignants exerçant dans les EHPAD publics, a annoncé Aurore Bergé. Une décision que salue la Fédération hospitalière de France (FHF), le secteur souffrant lui aussi du manque d'attractivité.

personne âgée, mains serrées,

Aurore Bergé, ministre des Solidarités et des Familles de France, a profité de son passage aux universités d’été de la Fédération hospitalière de France (FHF), qui se sont tenues le mercredi 6 septembre, pour faire une annonce en faveur du médico-social : les revalorisations des heures de nuit, de week-ends et de jours fériés, pérennisées par Élisabeth Borne, seront étendues aux professionnels des EHPAD publics.

Comme leurs collègues des hôpitaux, les infirmiers et aides-soignants exerçant dans ces structures bénéficieront d’une majoration de 25% de leurs heures de nuit par rapport aux heures de jours. Une augmentation de 20% des rémunérations est également prévue pour le travail du dimanche, soit une indemnité de 60 euros.

Dans l'attente d'une loi Grand Âge

« Ces mesures contribuent à la reconnaissance de l’engagement des soignants dans les EHPAD, au quotidien et pour l’accompagnement de tous les résidents », a aussitôt salué la FHF dans un communiqué. « Elles participent également de l’attractivité des EHPAD publics, en reconnaissant leur place essentielle dans une société de la longévité. » En creux, c’est effectivement la problématique du vieillissement de la population que la Fédération souligne ici, alors que ces structures médico-sociales souffrent elles aussi d’une pénurie de personnels et de conditions de travail souvent dégradées. Pour autant, et à l’instar de ce qu’elle réclame pour les hôpitaux publics, la FHF entend demeurer vigilante afin que « l’ensemble de ces mesures soient intégralement financées », d’autant plus que les EHPAD publics présentent une situation budgétaire « particulièrement préoccupante ».

Plus largement, la Fédération appelle à la poursuite de l’examen de la proposition de loi sur le Bien Vieillir, et ce avant la fin de l’année. Et d’insister sur le fait que cette loi ne doit pas encourager à faire l’économie d’une véritable loi de programmation sur le Grand Âge, qui « demeure plus que jamais nécessaire pour porter des réformes structurelles ».

 

La Rédaction d'Infirmiers.com

Source : infirmiers.com