Les 7500 infirmier(e)s de l’Éducation nationale et de l’enseignement Supérieur sont engagés dans cette "guerre" épidémique contre le coronavirus, que ce soit auprès des malades, ou/et auprès des bien portants, qu’ils soient jeunes ou plus âgés. Au lendemain de l'annonce du déconfinement "progressif" par le Président de la République en date du 11 mai 2020 , ils font savoir que toute la communauté scolaire peut compter sur eux, comme c'est déjà le cas actuellement, que ce soit en terme de suivi, d'écoute et de conseil.
Par voie de communiqué, la présidente du SNIES/UNSA Education, Brigitte Accart, rappelle que toute la communauté scolaire peut s’appuyer sur ces personnels de santé de proximité, notamment pour les cellules d’écoute. L’accueil et le suivi des jeunes sera indispensable pour leur permettre de parler de leur vécu du confinement, de leurs angoisses face au virus, traverser le deuil des proches décédés... Ils conseilleront les personnels de direction sur l’indispensable nécessité d’une parfaite hygiène des locaux, des règles à appliquer en matière de distanciation sociale, la prise en charge des élèves ou/et des personnels symptomatiques… Ils poursuivront ainsi leurs missions de conseillers techniques
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De même, Brigitte Accart en profite pour souligner l'apport indispensable des infirmier(e)s de l'Education nationale pendant la période de confinement. Par leur bonne connaissance du milieu scolaire et universitaire, ils s’impliquent en priorité pour maintenir le lien avec les jeunes scolarisés. Ils s’assurent tout particulièrement de la bonne compréhension et de l’application des gestes barrières, dans les écoles accueillant les élèves des personnels indispensables, comme dans les foyers de ceux restés confinés chez eux, avec leur famille
. Parce que le confinement entraîne un risque d’isolement pouvant engendrer une anxiété, voire un décrochage scolaire, le syndicat professionnel rappelle que la communication doit être maintenue car les infirmiers ont pour mission de "détecter précocement les difficultés susceptibles d’entraver la scolarité", et en particulier l’absentéisme important
. De fait, en fonction des besoins identifiés, et des éventuels problèmes de santé, les infirmier(e)s instaurent un suivi et un accompagnement personnalisé de l’élève ou de l’étudiant, en lien avec les membres de la communauté éducative
.
Pour montrer leur implication dans la crise sanitaire, de nombreux volontaires rejoignent des équipes de soins dans les centres Covid-19, ou pour renforcer les EHPAD. Leurs compétences en matière d’écoute, de conseils, d’éducation pour la santé, largement développés par l’exercice à l’Éducation nationale, sont un atout.
Brigitte Accart, le martèle : depuis le début de la crise, toutes ces missions sont réalisées quotidiennement. Elles exigent la mise à disposition d’un équipement de protection complet face au coronavirus, et de toute urgence. Les outils informatiques adaptés doivent aussi être fournis par notre administration, dans le cadre du télétravail, et pour le télé-soin
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Face à leur engagement sans faille, les infirmier(e)s attendent, eux aussi, la reconnaissance du gouvernement par l’octroi de la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat spéciale Coronavirus car leur contribution est indispensable à la réussite des élèves et des étudiants
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L’UNSA Éducation pose des conditions à une reprise progressive et partielle @UNSA_Education https://t.co/sewXQQuEN3 #COVID19 #education pic.twitter.com/Md5fpdq6yG
— Frédéric MARCHAND (@FMarchandfred) April 14, 2020
Bernadette FABREGASRédactrice en chef Infirmiers.combernadette.fabregas@infirmiers.com @FabregasBern
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