Petite question par curiosité :
êtes-vous infirmier ?

Merci d'avoir répondu !

SANTÉ PÉRINATALE

Le taux d'enfants morts nés à l'hôpital en légère baisse

Publié le 04/12/2023

Le taux d'enfants morts nés à l'hôpital est en légère baisse en 2022 après deux années de stabilité. Quant au taux de prématurité, il est resté stable, a souligné mardi 28 novembre la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees). 

nourrisson, soignant, maternité

Le taux de mortinatalité* hospitalière a diminué très légèrement par rapport aux deux années précédentes, passant de 8,9 pour 1 000 enfants nés en 2020 et 2021 à 8,8 pour 1 000 enfants nés en 2022. Il retrouve les niveaux observés en 2017 et 2018, après une baisse ponctuelle en 2019 (8,5), précise la Drees. En 2022, le taux de mortinatalité «spontanée» est de 5,4 pour 1 000, contre 3,4 par mortinatalité «induite» (interruptions médicales de grossesse). 

Ces taux demeurent toutefois plus élevés dans les départements et régions d'outre-mer (14,3 pour 1 000), où seule la Réunion a un taux proche du taux métropolitain (9,0 pour 1 000). En France métropolitaine, le taux de mortinatalité régional varie entre 7,6 pour l’Occitanie et la Normandie et 9,3 pour l’Île-de-France. 

Stabilité du taux de prématurité 

Le taux de prématurité est, lui, resté stable entre 2021 et 2022 après avoir baissé de 0,4 point de 2018 à 2020 pour les naissances vivantes: 6,6% des enfants nés vivants naissent prématurément en 2022 en France métropolitaine, et 10% dans les DROM. En France métropolitaine comme dans les DROM, la prématurité concerne plus d’une grossesse multiple sur deux.

Situation alarmante des soins intensifs 

Le risque de mortinatalité spontanée est près de deux fois plus élevé pour les femmes âgées de 40 ans ou plus que pour celles âgées de 30-34 ans et est près de quatre fois plus élevé dans le cas d’une grossesse multiple, précise la Drees. Récemment, la Société française de néonatalogie (SFN) a alerté sur une situation alarmante des soins intensifs et de réanimation qui accueillent les nouveau-nés vulnérables. L'offre de «soins critiques» (soins intensifs et réanimation) est «insuffisante et inégalement répartie sur le territoire», a-t-elle notamment déploré.

 

*Ce taux mesure le rapport entre le nombre d’enfants mort-nés (nés sans vie à partir de 22 semaines de grossesse ou avec un poids d’au moins 500 grammes) et le nombre de naissances totales (vivantes et mort-nés).

La Rédaction d'Infirmiers.com avec l'AFP

Source : infirmiers.com