«Un mois après la fin des mesures de soutien de l’Etat et de la CNAM face à la flambée des carburants, aucun dialogue autour d’une revalorisation pérenne des déplacements n’a été ouvert entre les pouvoirs publics et les représentants de la profession», regrette, dans un communiqué diffusé le 1er février, le Syndicat national des infirmières et des infirmiers libéraux (le Sniil), qui avait demandé l’ouverture de ces discussions. Le syndicat rappelle l'importance de cette question de la revalorisation des déplacements infirmiers au ministre afin «de définir une politique du maintien à domicile» effective.
Tournant pour le système de santé
Le Sniil s'interroge plus largement sur le cap de la politique menée par l'Etat : «Cette non-reconnaissance de la charge financière des déplacements dans le quotidien des IDEL est une question qui interroge sur la volonté de l’Etat à maintenir la population le plus longtemps possible au domicile».
«Une revalorisation des déplacements est donc le moyen le plus efficace pour atteindre les « objectifs » du ministre de la Santé et de la Prévention et réellement d’impulser un « tournant » pour le système de santé», estime le syndicat.
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