Certains effets secondaires des traitements anticancéreux sont particulièrement handicapants : parfois pourvoyeurs d’effets secondaires cutanés, notamment au niveau du pied (peau, ongles). Les atteintes cutanées que l’on appelle le syndrome main-pied, les atteintes unguéales (les onycholyses), les atteintes sur le pourtour des ongles (les paronychies) sont des effets secondaires de certaines chimiothérapies et de certaines thérapies ciblées. «Ils peuvent dégrader la qualité de vie de manière significative, entrainer une non-adhésion du patient au traitement et peuvent amener l’oncologue à diminuer les doses prescrites, voire à interrompre le traitement», précise l'Ordre National des Infirmiers dans un communiqué diffusé le 17 octobre.
Une prise en charge interdisciplinaire
Ce nouveau partenariat souligne la «nécessaire prise en charge interdisciplinaire entre infirmières et pédicures-podologues pour assurer la prévention et le suivi dans la prise en charge de ces toxicités cutanées des patients sous traitements anticancéreux». Une «synergie interprofessionnelle» qui redonne «de la qualité de vie», qui assure la «continuité du traitement», et représente également un «gain de chance pour les patients».
Regardez cette vidéo recueillant les témoignages de médecins oncologues, d’infirmières et de la pédicure-podologue qui travaillent ensemble à l’Institut Curie, ainsi que de patientes atteintes d’un cancer :
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