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RÉSEAUX SOCIAUX

Facebook et Instagram soupçonnés de profiter de la vente illégale de médicaments

Publié le 18/03/2024

Le groupe Meta est sous le coup d'une enquête fédérale aux États-Unis. Ses plateformes Facebook et Instagram sont accusés de profiter, ou du moins de faciliter, la vente illégale de médicaments.

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Aux États-Unis, le groupe Meta, qui détient les réseaux sociaux Facebook et Instagram, est dans le viseur de la justice. Il est en effet soupçonné de faciliter et de profiter de ventes illégales de médicaments qui s’opèrent sur ses plateformes. De quoi conduire en 2023 à l’ouverture d’une enquête pénale par des procureurs fédéraux, a relaté le journal américain Wall Street Journal, samedi 16 mars. Il fait notamment référence à des documents et à des proches du dossier, et indique que des assignations à comparaître et des interrogatoires ont déjà été effectués dans le cadre de la procédure.

Les procureurs fédéraux de Virginie « ont réclamé des archives liées à des contenus sur des médicaments en infraction [avec la réglementation] sur les plateformes de Meta et/ou sur la vente illégale de médicaments via les plateformes de Meta », explique le quotidien économique. Un grand jury, composé de citoyens, devra déterminer si les plateformes du groupe doivent être poursuivies en justice. À noter que l’agence américaine des médicaments, la Food and Drug Administration (FDA), a apporté son soutien à cette enquête fédérale.

Du côté de Meta, une porte-parole a tenu à indiquer auprès du Wall Street Journal que « la vente illégale de médicaments est contraire » à la politique du groupe, et que ce dernier œuvrait à « trouver et retirer ces contenus » de ses services. « Meta coopère de manière proactive avec les forces de l'ordre pour aider à combattre la vente et la distribution illégales de médicaments », a-t-elle affirmé. Parallèlement, Nick Clegg, le président des affaires internationales de Meta indiquait le vendredi 15 mars que le groupe avait rejoint l’Alliance pour prévenir les dangers des médicaments, avec pour objectif « d'aider à empêcher la vente de drogues synthétiques sur Internet ». Aux États-Unis, la crise des opiacés constitue en effet un problème majeur de santé publique : selon les centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), plus de 700 000 personnes ont succombé entre 1999 et 2022 à une overdose liée à la prise de ces produits, obtenus sur ordonnance ou de manière illégale.

La Rédaction d'Infirmiers.com avec l'AFP

Source : infirmiers.com