Cette décision prise après que le ministre ait souligné qu’il était conscient des retards dans ce domaine, est une reconnaissance du travail effectué par les infirmières auprès des jeunes. C’est aussi le fruit des actions du SNICS/FSU pour que la santé des élèves et des étudiants soit reconnue comme une condition essentielle à leur réussite. C’est enfin la suite logique des différents plans pour l’Ecole décidés depuis 15 ans mais qui n’ont jamais abouti :
- Plan d’urgence des lycéens de 1990 dont la 2ème mesure a créé 84 postes d’infirmières alors que le plan en prévoyait 2000.
- Nouveau Contrat pour l’Ecole de 1994 dont la mesure n° 119 précisait “ une infirmière par établissement de plus de 500 élèves ” : 300 postes créés sur les 2500 nécessaires.
- Collège de l’an 2000 qui prévoyait “ le renforcement du rôle des infirmières par une présence accrue ” mais qui n’a donné lieu qu’à 500 créations de postes seulement.
Le SNICS/FSU mettra tout en œuvre pour que ces annonces soient réellement appliquées afin de permettre que les missions d’éducation à la santé et de prévention confiées par le système éducatif aux infirmières de l’Education Nationale, soient réellement effectuées. Aujourd’hui en effet, force est de constater que le manque de postes d’infirmière ne permet pas aux jeunes de tous les établissements scolaires, notamment en secteur rural, d’avoir accès chaque jour de la semaine à une réponse infirmière en matière de santé globale [prendre soin d’eux, les soigner, éduquer à la prévention des toxicomanies, remédier au mal être pour prévenir le suicide, apporter des réponses aux questions de sexualité des collégiens et des lycéens, administrer la contraception d’urgence, favoriser un bon équilibre alimentaire à tous les niveaux de la scolarité, prévenir la maltraitance et la violence sous tous ses aspects,…).
Cette décision du Ministre ne saurait cependant suffire si dans le même temps, l’orientation générale de la loi laissait apparaître une réduction des ambitions de formation pour tous les jeunes notamment par le biais du “ socle commun ”, ce qui compromettrait les objectifs affichés d’élévation des qualifications, et si le nombre d’adultes pour encadrer les jeunes dans les établissements diminuait (aides éducateurs, surveillants, enseignants…). Le travail indispensable en équipe pluriprofessionnelle serait rendu plus aléatoire alors que c’est un facteur déterminant de résolution, en fonction des champs de compétences et des missions de chacun, des problèmes de santé des jeunes dans le respect de leur intégrité physique et psychique. Ce travail en équipe, dans l’intérêt de l’élève, nécessite du temps dégagé pour échanger, proposer et mettre en œuvre des actions de suivi efficaces.
Parce que le SNICS/FSU est attaché à une Ecole ambitieuse pour tous, il appelle les infirmières et les infirmiers de l’Education Nationale à être dans l’action le 7 décembre aux côtés des autres personnels de l’Education pour obtenir une loi ambitieuse et la programmation effective des postes d’infirmières annoncés par François Fillon.
SYNDICAT NATIONAL DES INFIRMIER(E)S CONSEILLER(E)S DE SANTE
7 rue de Villersexel 75007 PARIS Tél 01 42 22 44 52 Port 06 75 37 72 21 Fax 01 42 22 45 03
INFOS ET ACTUALITES
François Fillon s’engage à créer 1500 postes d’infirmières dans le cadre de la loi d’orientation
Publié le 06/12/2004
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Source : infirmiers.com
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