À peine les textes encadrant la réforme de la médecine d’urgence sont-ils sortis que l’Agence régionale de santé (ARS) Normandie annonce d’ores et déjà vouloir soutenir l’implantation de structures mobiles d’urgence et de réanimation (Smur) paramédicalisées. Pour rappel, des sorties de Smur constituées d’un binôme infirmier/ambulancier sont désormais autorisées sur demande du Samu.
45 000 euros par Smur
L’ARS entend ainsi accompagner l’ensemble des établissements assurant une activité de Smur afin que, dans toute la région « des équipages paramédicaux soient en mesure de partir en intervention en s’inscrivant dans les protocoles du SAMU et en gardant le lien avec le médecin régulateur », indique-t-elle dans un communiqué. Elle versera un forfait de 45 000 euros par Smur pour permettre de couvrir les frais de formation des professionnels mais aussi d’acquisition de certains équipements (scope multi monotoring avec capacité de télétransmission, sacs d’intervention et stéthoscope connecté avec logiciel, lunettes interactives, téléphonie…).
Cette initiative se double par ailleurs dans d’un appel à projets ouvert aux 40 établissements autorisés à pratiquer la médecine d’urgence, auquel elle annonce consacrer 1,7 million d’euros. Sont ciblés des projets permettant d’optimiser le temps médical, de structurer un modèle territorial de réponse à l’urgence ou encore à renforcer la pertinence du recours aux urgences en partenariat avec la médecine générale de ville.
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