SANTÉ PUBLIQUE

Covid-19 : la campagne de vaccination pourrait être avancée

Publié le 05/09/2023

La nouvelle campagne de vaccination contre le Covid-19, qui doit démarrer le 17 octobre, pourrait être avancée si l'épidémie s'accélérait. C'est ce qu'a déclaré le ministre de la Santé Aurélien Rousseau, tout en excluant à ce stade tout durcissement du protocole sanitaire ou le retour à la vaccination obligatoire des soignants.

Covid, masque, patiente

Un nouveau nom pour un nouveau variant : le BA.2.86, membre de la famille Omicron, a été détecté pour la première fois en France. Il est dès lors surveillé attentivement par l'OMS en raison du très grand nombre de mutations le rendant susceptible d'évoluer de façon plus importante et de se répandre plus facilement, a fait savoir le Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires (Covars). 

Prêt à accélérer si besoin la campagne de vaccination

«Comme il y a de nouveaux variants, on se tient prêt à accélérer si besoin la campagne de vaccination», qui sera couplée comme l'an dernier à celle contre la grippe, et qui doit commencer le 17 octobre, a déclaré Aurélien Rousseau sur France 2 mardi 5 septembre. «A ce stade, on ne l'avance pas, mais s'il faut accélérer on accélérera», a-t-il ajouté, n'excluant pas cette idée, à l'image de l'Angleterre. Le pays a en effet annoncé fin août qu'il avançait par précaution sa campagne de vaccination contre le Covid au 11 septembre.

Retrouver les bons réflexes 

Pour Aurélien Rousseau, le retour du Covid «n'est pas inquiétant particulièrement». 

«On n'a pas à changer nos comportements», mais à retrouver des réflexes passés, a-t-il souligné: «On a des symptômes, on porte un masque. On va voir une personne fragile, on porte un masque» et «Quand vous avez le Covid, il est préférable de rester chez soi et de ne pas aller travailler», a-t-il rappelé. «On n'a pas prévu à date de redurcir le protocole mais je pense que ça passe par la responsabilisation de chacun».

Pas de retour prévu de la vaccination obligatoire pour les soignants

Ce n'est pas d'actualité, a simplement ajouté Aurélien Rousseau. «Aujourd'hui, on se plie à l'avis de la Haute autorité de santé qui est notre boussole» et qui avait recommandé en mars de lever l'obligation vaccinale pour les soignants, a-t-il dit. «Si jamais l'intensité de la circulation épidémique s'accentuait, on solliciterait à nouveau un avis de la HAS» mais «pour l’instant cette vaccination est fortement recommandée et on en reste là».

La Rédaction Infirmiers.com avec AFP

Source : infirmiers.com