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Cancer du sein : la dermopigmentation pour enfin "tourner la page"

Publié le 04/02/2022
Cancer du sein : la dermopigmentation

Cancer du sein : la dermopigmentation

C’est la dernière étape de la reconstruction pour les femmes atteintes d’un cancer mammaire : la dermopigmentation, technique inspirée du tatouage, permet de redonner aux seins un aspect naturel, après une chirurgie (mastectomie notamment) ou une reconstruction mammaire. Reportage à l’Institut de Cancérologie de l’Ouest (ICO), à Angers, où la pratique, autrefois exclusivement effectuée par des chirurgiens, est à présent réalisée par du personnel paramédical.

Patricia Kerloch propose un tracé à sa patiente avant de procéder à la dermopigmentation.

A l’Institut de Cancérologie de l’Ouest (ICO) comme dans d’autres établissements, la dermopigmentation est sortie du bloc. En effet, les équipes médico-soignantes ont estimé que le parcours de la reconstruction après le cancer ne devait pas commencer au bloc opératoire pour un geste non invasif .

Nous avons rencontré Patricia Kerloch, manipulatrice radio et Sandrine Blot, infirmière à l’ICO. Toutes deux ont postulé à cette offre proposée au sein de leur établissement et ont été retenues : un jour par semaine, Patricia Kerloch reçoit ainsi les femmes en fin de parcours de soins pour réaliser une dermopigmentation des seins, durant une séance d’environ deux heures. Elle sera bientôt rejointe par sa collègue, encore en formation à ses côtés.

Grâce à des pigments, introduits un peu moins profondément dans la peau que pour un tatouage classique, l’aréole retrouve peu à peu ses couleurs d’origines. La dermopigmentation, contrairement au tatouage, s’efface dans le temps et demande un entretien tous les 3 à 5 ans selon l’usage, souligne tout de même Patricia Kerloch. (2 séances espacées de 6 à 8 semaines sont nécessaires pour une bonne tenue des couleurs.)

Un retour très favorable

Le retour est plutôt très favorable, assure le docteur, Raro, chirurgien cancérologue. Les patientes sont plutôt très satisfaites de finaliser le parcours de reconstruction à la fois avec des professionnels non-médicaux, mais aussi dans un lieu moins connoté soins.

Susie BOURQUINJournaliste susie.bourquin@infirmiers.com @SusieBourquin


Source : infirmiers.com