«Pour être remboursé, il faut que l'efficacité thérapeutique soit validée par la Haute Autorité de santé», a rappelé la ministre. Et c'est «à l'été» que la HAS «rendra son information». Si cet avis est positif, «ça veut dire que logiquement, à partir de l'automne, on pourra disposer de ce médicament», a-t-elle déclaré.
La Haute Autorité de Santé rendra son avis "cet été" sur le vaccin GSK contre le virus de la bronchiolite des seniors et "logiquement, à partir de l'automne, on pourra en disposer", affirme la ministre du Travail et de la Santé Catherine Vautrin sur @bleumayenne @CaVautrin pic.twitter.com/aNoiKkCbuP
— France Bleu Mayenne (@bleumayenne) February 22, 2024
"Nous allons sauver des vies"
Ce vaccin, qui coûte actuellement autour de 200 euros et qui n'est pour l'heure pas remboursé, est destiné à protéger les personnes âgées contre le virus respiratoire syncytial (VRS). «Ce nouveau vaccin va protéger effectivement les personnes de 60 ans et plus avec une lutte contre les maladies respiratoires», a estimé Catherine Vautrin. «Ce qui est très important, c'est que ces infections sont très courantes l'hiver et en plus, elles sont très contagieuses.» On parle beaucoup de la bronchiole qui touche les enfants chaque hiver, mais le virus peut s'avérer grave pour les personnes âgées. Chaque année, 25 000 personnes âgées ou affaiblies sont hospitalisées en raison de ce virus et 5 à 10 000 meurent après l'avoir contracté. Avec ce vaccin, «nous allons sauver des vies», a déclaré Catherine Vautrin, rappelant au passage l'importance de la prévention.
La production du vaccin Arexvy contre le virus respiratoire syncytial (VRS) va être lancée dans l'usine du laboratoire britannique GSK de Saint-Amand-les-Eaux, dans le Nord, a précisé la ministre. Un autre vaccin, destiné à protéger à la fois les futurs nourrissons via leur mère enceinte et les seniors (Abrysvo, laboratoire Pfizer), a été autorisé fin août par l'Union européenne.
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