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PRÉVENTION

Bronchiolite : la HAS recommande au choix les traitements Pfizer ou Sanofi

Publié le 13/06/2024

Les parents devraient pouvoir choisir entre l'Abrysvo de Pfizer, via la vaccination des femmes enceintes, ou le Beyfortus de Sanofi pour immuniser leur nourrisson contre le virus respiratoire syncytial (VRS), principal responsable de la bronchiolite, a estimé jeudi 13 juin la Haute autorité de santé (HAS). 

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Le Beyfortus de Sanofi versus l'Abrysvo de Pfizer. Lequel de ces deux vaccins conseiller ? Sans trancher, la HAS recommande de baser une campagne sur ces deux traitements, entre septembre et janvier, et de donner le choix aux parents ou futurs parents en leur exposant les avantages et inconvénients d'Abrysvo et de Beyfortus. «Les parents pourraient avoir le choix - dès septembre - entre deux possibilités pour protéger leur nourrisson contre les infections causées par le VRS», a jugé la HAS dans de nouvelles recommandations. Le VRS est la principale cause de la bronchiolite, une maladie respiratoire qui touche principalement le bébé et cause chaque hiver d'importantes épidémies.

Plusieurs laboratoires ont récemment développé des traitements visant à immuniser les bébés contre ce virus, une avancée saluée comme une évolution majeure par les pédiatres. En France, le Beyfortus de Sanofi a déjà fait l'objet d'une grande campagne d'immunisation à la saison 2023/2024. Les données recueillies dans ce cadre ont, comme dans d'autres pays, démontré l'efficacité de ce traitement, qui n'est pas à proprement parler un vaccin mais un anticorps de synthèse. Parallèlement, Pfizer a développé Abrysvo, un vaccin administré à la mère pendant la grossesse, alors que Beyfortus est injecté au bébé après sa naissance. Les deux traitements poursuivent néanmoins la même visée, ce qui pose la question de savoir s'il faut en recommander un en priorité.

La HAS expose les pour et les contre 

L'autorité souligne qu'il y a davantage de données démontrant l'efficacité de Beyfortus en vie réelle, Abrysvo ayant pour l'heure fait l'objet de moins de campagnes d'immunisation, même s'il a été approuvé l'an dernier aux Etats-Unis et au niveau de l'Union européenne (UE). Mais Beyfortus nécessite une injection au nouveau-né, un geste avec lequel certains parents peuvent être moins à l'aise qu'une piqûre directement à la mère, celle-ci devant, selon la HAS, être effectuée au huitième mois de grossesse. Quelques cas spécifiques justifient toutefois de privilégier le traitement de Sanofi et notamment dans le cas où la mère est immunodéprimée, faute de données sur l'efficacité d'Abrysvo dans ce cas de figure.

La Rédaction d'Infirmiers.com avec l'AFP

Source : infirmiers.com