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EN BREF

Symptômes de Sars-Cov-2 et AINS: évitez l'automédication !

Publié le 16/03/2020

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a averti directement sur les réseaux sociaux que la prise d’anti-inflammatoires (ibuprofène, cortisone…) pourrait être un facteur d’aggravation de l’infection (par le SARS-CoV-2). En cas de fièvre, prenez du paracétamol. Si vous êtes déjà sous anti-inflammatoires ou en cas de doute, demandez conseil à votre médecin Des événements indésirables graves liés à l’utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ont été signalés chez des patients atteints de COVID19, cas possibles ou confirmés, renchérissait Jérôme Salomon sur Linkedin. Le traitement d’une fièvre mal tolérée ou de douleurs dans le cadre du COVID19 ou de tout autre virose respiratoire repose sur le paracétamol, sans dépasser la dose de 60 mg/kg/jour et de 3 g par jour (pour les adultes, NDLR), rappelait le directeur général de la santé, précisant: évitez toute automédication.  Plusieurs praticiens auraient rapporté au ministère des cas de patients souffrant de Covid-19 sans comorbidité et dont l’état se serait aggravé après s’être auto-médiqué avec des AINS. Soulignons que ces effets facilitateurs de l’infection, qu’elle soit bactérienne ou virale, sont connus de longue date des praticiens et que cet avertissement utile concerne donc plus la population que les professionnels de santé.

Gare cependant à l’arrêt de ces produits dans certaines pathologies chroniques: ils peuvent être indispensables, et il convient si votre médecin vous a prescrit AINS ou cortisone de ne pas les arrêter sauf avis contraire de sa part. Le bon message est pas d’automédication mais pas d’arrêt brutal de ces traitements pour des pathologies chroniques dès qu’il n’y a pas de fièvre ou de signes respiratoires, avertissait ainsi en début d’après-midi, sur Twitter, le chef du pôle urgence et du Samu du CHU de Lille, Patrick Glodstein.

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Source : infirmiers.com