Emmanuel Macron l’a rappelé hier, la pression hospitalière est forte avec plus de 5 000 patients en réanimation
. Pour faire face, il a annoncé une augmentation de lits dans les services de réanimation, un peu plus de 10 000 lits
, soit 3 000 lits supplémentaires. Au lendemain du discours du Chef de l’Etat, le syndicat national des Infirmier(e)s-Anesthésistes (SNIA) s’est exprimé à travers un communiqué dans lequel il fait part de son indignation : Une nouvelle fois, les administrations hospitalières se servent des étudiants en santé qualifiés pour compenser le manque chronique de personnel. Cette fois-ci, le déficit en personnel est majoré par un absentéisme grandissant au sein de services spécialisés qui sont en tension depuis maintenant plus d’un an.
Le SNIA a rappelé sa contribution dans la démultiplication des places de réanimation et s’inquiète du sort des étudiants IADE : Les étudiants actuellement en formation doivent être préservés dans leurs apprentissages. Il en va de la sécurité sanitaire des années qui suivront la pandémie de Covid-19
. En première ligne face au Covid-19, les EIA ont été contraints de sacrifier un stage de leur choix au profit d’un stage sanitaire en réanimation. C’est un stage qui n’a de stage que le nom. Les étudiants sont souvent totalement livrés à eux-mêmes, sans encadrement, sans doublage. En réalité, on utilise l’étudiant pour combler le manque de personnel sur le terrain
, affirme Jeremy Gaillard, conseiller national au SNIA. Dans son communiqué, le syndicat réitère sa demande de respect de la formation des étudiants IADE et la juste reconnaissance statutaire de la profession
. Le 18 mars dernier, l’intégration des IADE dans l'exercice de la pratique avancée avait été rejetée par l’Assemblée nationale.
La Rédaction Infirmiers.com
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