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Obésité et surpoids : 1,2 million de morts en Europe chaque année

Publié le 04/05/2022

Dans un récent rapport, l'Organisation Mondiale de la Santé s'inquiète d'une véritable épidémie d'obésité et de surpoids en Europe et qui menace de s'accentuer.

Désorganisation du système de santé, pénurie de personnels, désaffection de la santé mentale…, la pandémie de Covid-19 aura révélé un certain nombre de failles au cœur de la prise en charge de la santé. Désormais, s’y ajoute la constatation d’une épidémie de surpoids et d’obésité en Europe, qui inquiète l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), renforcée d’autant plus par les restrictions qui ont été prise pour freiner la diffusion du virus et dont les impacts à long terme sont difficilement évaluables.

L'obésité, la cause de 1,2 millions de morts par an

Dans un nouveau rapport, l’organisation déplore que les taux de surcharge pondérale et d'obésité aient atteint des proportions épidémiques dans toute la région et continuent de progresser. En Europe, près d’un quart des adultes souffrent désormais d’obésité, soit la prévalence la plus importante au monde derrière les Amériques, et aucun pays ne serait actuellement en mesure d’en stopper la progression. Or, l’obésité, rappelle l’OMS, est un réel facteur de risque dans l’apparition de certaines maladies non transmissibles, à commencer par les maladies cardio-vasculaires, le diabète ou encore les cancers. Elle serait ainsi à l’origine de 13 cancers différents et pourrait être responsable de 200 000 nouveaux cas par an. Un chiffre qui ne devrait faire qu’augmenter dans les années à venir, avertit-elle. Le surpoids et l'obésité seraient ainsi à l'origine de plus de 1,2 million de décès par an, représentant plus de 13% des morts dans la région.

Renverser la tendance

L’OMS incite urgemment les Etats à s’emparer du sujet. L’obésité étant une pathologie complexe , elle appelle à la mise en place de tout un volet de solutions, qui reposent notamment sur l’individualisation de la prise en charge. L’organisation conseille toutefois de taxer les boissons sucrées, subventionner les aliments bons pour la santé, limiter la commercialisation d'aliments malsains auprès des enfants et plébisciter les efforts pour encourager l'activité physique tout au long de la vie. Les interventions politiques qui ciblent les déterminants environnementaux et commerciaux d'une mauvaise alimentation (...) sont susceptibles d'être les plus efficaces pour inverser l'épidémie, estime-t-elle.

La Rédaction d'Infirmiers.com


Source : infirmiers.com