La Haute Autorité de Santé précise, dans un guide, le rôle de chaque professionnel de santé dans la prise en charge pluridisciplinaire des patients atteints de la la borréliose de Lyme.
Réduire l’errance médicale et assurer des soins de qualité pour tous les patients qui présentent des suspicions de borréliose de Lyme (ou maladie de Lyme, provoquée par les piqures de tiques infectées) : c’est l’objectif du guide de parcours de soins qu’a publié mardi 15 mars la Haute Autorité de Santé (HAS).
Un guide pour mieux définir les rôles de chacun
Ce guide fait suite aux recommandations de bonnes pratiques que la HAS avait déjà partagées en 2018 dans le cadre du « Plan national de lutte contre la maladie de Lyme et les autres maladies transmissibles par les tiques », publié en 2016. En plus de les compléter, il précise surtout le rôle
de chaque professionnel de santé et l'articulation entre les différents acteurs et niveaux de prise en charge », et définit « la conduite à tenir et l'orientation médicale du patient
pour chaque situation rencontrée, explique la HAS dans un communiqué.
3 niveaux de prise en charge selon les situations
Il fixe ainsi une prise en charge en 3 niveaux.
Au niveau 1, le médecin traitant intervient en cas de difficulté pour extraire la tique et si des symptômes de la maladie apparaissent et assure la prise en charge des cas simples.
Les centre de compétences des maladies vectorielles à tiques sont sollicités au niveau 2 dès lors que se manifestent des signes évocateurs de la maladie (fièvre, signes dermatologiques ou articulaires…) dans les 6 semaines suivant la piqure.
Enfin, le niveau 3 de la prise en charge est assuré par les centres de référence des maladies vectorielles à tiques, (une trentaine d’établissements sont labellisés) pour les patients les plus complexes, qui requièrent une expertise pluridisciplinaire. Une prise en charge pluridisciplinaire est indispensable pour les cas complexes de borréliose de Lyme ; des traitements médicamenteux et non médicamenteux sont associés, avec selon les besoins une prise en charge en rééducation et en activité physique adaptée
, explique la HAS. 91 cas de maladie de Lyme pour 100 000 habitants apparaîtraient tous les ans, selon les estimations, précise-t-elle.
La Rédaction Infirmiers.com
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