Après le Ségur de la santé, dont les conclusions ont été rendues publiques mardi, une constatation ressort : l’hôpital n’est pas assez écologique. Entre une consommation excessive d’énergie et une gestion peu rigoureuse des déchets, l’hôpital est à la traîne sur les questions environnementales.
La consommation énergétique des hôpitaux a été jugée excessive par l’Agence de la transition écologique (Ademe). Les établissements sanitaires et médico-sociaux concentrent aujourd’hui 11 % de la demande d’énergie du secteur tertiaire. Un chiffre qui s’explique par les besoins de l’hôpital qui fonctionne 24 heures sur 24 et abrite de nombreux appareils énergivores.
Catherine Poretzky, aide soignante au Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil (Val-de-Marne), confirme qu’il y a énormément de gâchis
: Toutes les lampes restent allumées dans les salles, les couloirs ou les bureaux. Nous ne pouvons pas baisser la densité des néons, tout reste allumé même quand il fait jour
. Léa Grimault, diététicienne à l’hôpital de Longjumeau (Essonne), affirme que certains couloirs n’ont même pas d’interrupteurs
.
Conformément aux objectifs fixés par ce Ségur
, les hôpitaux vont devoir redoubler d’efforts pour verdir leurs pratiques. Des mesures ont été annoncées pour accélérer cette transition écologique. Parmi elles, réduire les coûts de gestion des déchets
, mettre fin au plastique à usage unique dans la restauration collective
, réduire le gâchis alimentaire dans les hôpitaux et les Ehpad
.
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