En grève depuis le 2 novembre 2021 afin de réclamer la reconnaissance de leur statut et de leurs compétences, les infirmiers anesthésistes ont été reçus par Bénédicte Roquette (Conseillère chargée de l'offre de soins, des ressources humaines et de l'organisation territoriale) le 25 novembre, à l’issue d’une nouvelle journée de manifestation .
Une décision suspendue au rapport IGAS
À l’arrivée, l’audience n’aura pas permis de lever les craintes de la profession concernant l’issue du dossier
, a déploré le Syndicat National des Infirmiers-Anesthésistes (SNIA) dans un communiqué. En cause : la décision du ministère de la Santé de suspendre sa prise de décision jusqu’à la publication du rapport de l’IGAS, attendue depuis plusieurs mois déjà et annoncée pour la première quinzaine du mois de décembre. Un maigre point positif, tout de même, juge le syndicat : Bénédicte Roquette n’aurait pas formellement contredit
les sources indiquant que les recommandations de l’IGAS pourraient aller dans le sens des attentes d’évolution statutaire des infirmier(e)s-anesthésistes
. Le SNIA craint néanmoins que le calendrier législatif contraint, à l’approche des échéances électorales, ne permettent pas une résolution de la question.
Appel à "maintenir la pression"
Quant au volet rémunération, «il n’est toujours pas à l’ordre du jour», indique le syndicat, le ministère de la Santé étant encore aux prises avec la promotion des mesures décidées dans le cadre du Ségur. La profession se doit de rester extrêmement vigilante et de maintenir la juste pression pour que les décisions et leurs éventuelles traductions techniques soient actées rapidement et efficacement dès la publication du rapport IGAS
, conclut-il.
La Rédaction Infirmiers.com
INTERNATIONAL
Infirmiers, infirmières : appel à candidatures pour les prix "Reconnaissance" 2025 du SIDIIEF
HOSPITALISATION A DOMICILE
Un flash sécurité patient sur les évènements indésirables associés aux soins en HAD
THÉRAPIES COMPLÉMENTAIRES
Hypnose, méditation : la révolution silencieuse
RECRUTEMENT
Pénurie d'infirmiers : où en est-on ?