Vacciner, vacciner, vacciner, "matin, midi et soir
" : tel est le mot d’ordre de l'exécutif. Pour répondre à l’injonction d’Emmanuel Macron, et dans un contexte d’emballement de l’épidémie
de coronavirus (près de 30 000 contaminations par jour selon Santé Publique France), la Haute Autorité de Santé (HAS) a rendu vendredi 26 mars son avis concernant le projet de décret d’état d’urgence afin d’augmenter le nombre de professionnels habilités à prescrire et à administrer les vaccins anti-Covid-19. L’Agence préconise donc d’étendre les autorisations d’administration et de prescription aux pharmaciens mutualistes et des secours miniers ainsi qu’aux chirurgiens-dentistes, qu’ils officient en médecine de ville ou en centres de vaccination. De même, les pharmaciens exerçant dans une pharmacie à usage intérieure ou en laboratoire d’analyse médicale, les manipulateurs d’électroradiologie médicale, les techniciens de laboratoire, les étudiants en médecine (sous certaines conditions) et en soins infirmiers, et les vétérinaires pourront également procéder à l’administration des vaccins, mais dans les centres de vaccination uniquement. Toutefois, ces populations devront au préalable suivre une formation spécifique, dispensée et attestée par un professionnel de santé formé à l’administration des vaccins
. Un tel élargissement permettrait ainsi potentiellement à près de 252 000 effecteurs supplémentaires de participer à la campagne de vaccination contre le SARS-CoV-2
, note la HAS. Les infirmiers, eux, après plusieurs semaines de débats et de contestation, ont été
informés
jeudi 25 mars qu'ils étaient désormais autorisés à prescrire les vaccins, notamment afin de faciliter leur accès aux personnes isolées et en situation de handicap ou de précarité.
La Rédaction Infirmiers.com
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