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EN BREF

L'activité physique, un vrai traitement à ne pas prendre à la légère selon la HAS

Publié le 07/09/2022

Pour la Haute autorité de santé, l’activité physique "doit définitivement être considérée comme un traitement à part entière" et être prescrite à ce titre par les médecins, qu'elle compte accompagner pour lever certains freins.

Les atouts du sport ne sont plus à prouver. L'activité physique limite le risque de récidive de certains cancers du sein, diminue par deux le risque de passage d’un état prédiabétique à un diabète..., a rappelé mardi 6 septembre la Haute autorité de santé (HAS), ne citant là que quelques exemples parmi d'autres de ses bienfaits. Si de nombreuses étapes ont été franchies, dont le 2 mars dernier l'adoption d'une loi visant à démocratiser le sport, l’activité physique doit définitivement être considérée comme un traitement à part entière et être prescrite à ce titre, estime la HAS.

"Etre convaincu pour être convaincant"

Malgré tout, des freins à son déploiement effectif persistent, juge la HAS. En effet, beaucoup de patients éprouvent une certaine appréhension à pratiquer une activité physique alors qu’ils sont malades ou âgés, tandis que les médecins sont encore peu nombreux à la prescrire. Il y a quatre ans, moins de 30% des médecins déclaraient prescrire de l'activité physique, a indiqué le Pr Dominique Le Guludec, présidente du collège de la HAS lors d'un point presse. Or, le rôle du médecin reste essentiel pour sensibiliser les patients les plus éloignés de l’activité physique (soit les personnes atteintes d’une affection de longue durée, les personnes souffrant d’une maladie chronique, les personnes âgées fragiles ou encore les personnes en situation de handicap)

Pour les aider dans leur mission, la HAS a annoncé la mise à disposition des médecins d'une palette d’outils, dont un nouveau guide de consultation et de prescription médicale d’activité physique chez l'adulte, un guide des connaissances sur l’activité physique et la sédentaritédes fiches et référentiels d’aide à la prescription qui pourront intéresser tous les professionnels de santé. Il faut que le médecin soit convaincu pour être convaincant, a insisté le Pr François Carré, cardiologue et médecin du sport au CHU de Rennes et professeur émérite à l'université de Rennes 1.

La redaction Infirmiers.com avec AFP


Source : infirmiers.com