La greffe d'organe entre donneur et receveur atteints du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) est désormais possible, a annoncé par voie de communiqué le Ministère des solidarités, le 15 juillet. Encadrée par un arrêté daté du 5 juillet 2021, l'autorisation répond à un engagement gouvernemental et s'inscrit dans le Plan greffe pluriannuel (2017-2022), qui ambitionne d'atteindre les 7 800 greffes cette année. Elle ouvre aux personnes séropositives, rappelle le Ministère, la possibilité de donner leurs organes, que le don soit réalisé par une personne vivante ou décédée (à l'exception des décès dus à un arrêt circulatoire ou à la limitation/l'arrêt des traitements thérapeutiques). Les organes issus de donneurs, vivants et décédés, connus comme étant séropositifs pour le VIH, sous traitement antirétroviral stable et ayant un dépistage génomique du VIH négatif dans les douze derniers mois, peuvent être greffés à des receveurs séropositifs au VIH en infection contrôlée. Cette ouverture fait suite à la mise en place fructueuse, depuis 2015, d'un dispositif similaire pour les patients atteints des marqueurs infectieux de l’hépatite C. Elle intervient également, rappelons-le, alors que la crise sanitaire a fait chuter de 25 %
le nombre annuel de greffes d'organes en 2020 et que 25 000 personnes (selon l'Agence de Biomédecine) vivent aujourd'hui en France en attente d'un greffon. Elle devrait contribuer [...] en élargissant l’offre de greffons, à réduire le délai d’attente de transplantation chez [les] patients [vivant avec le VIH]
, s'est réjouie l'avenue de Ségur.
La Rédaction Infirmiers.com
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