Hôpital : les infirmières puéricultrices "injustement exclues de la nouvelle bonification indiciaire

La colère gronde chez les infirmières puéricultrices à l’hôpital. Dans un communiqué daté du 7 mars, elles dénoncent leur mise à l'écart dans l’attribution de la nouvelle bonification indiciaire : aujourd’hui c’est au tour de la prime d’exercice en soins critiques ! s'insurgent-t-elles, soulignant une lecture des textes de loi qui laisserait place à une interprétation pour certains employeurs.

Concernant la Nouvelle Bonification Indiciaire (NBI), la loi indique que les agents nommés dans le corps des infirmiers diplômés d'Etat ou nommés infirmiers en soins généraux dans les deux premiers grades du corps des infirmiers en soins généraux et spécialisés de la fonction publique hospitalière régi par le décret n° 2010-1139 du 29 septembre 2010 ou nommés dans le corps des aides-soignants et des auxiliaires de puériculture et le corps des accompagnants éducatifs et sociaux, et affectés dans les services de néonatalogie : 13 points majorés. A cet égard, les infirmières puéricultrices sont bien des infirmières spécialisées et ont donc droit à cette NBI ! revendiquent-elles.  

Cependant, rares sont les hôpitaux qui accordent cette NBI aux puéricultrices, assurent encore les infirmières puéricultrices, tandis que des CHU ont pris le parti de verser cette prime à tous les infirmiers/infirmières et Infirmières Puéricultrices Diplômées d'Etat (IPDE) en service de réanimation pédiatrique, service de néonatologie et services de soins intensifs néonataux. L’ANPDE appelle ainsi toutes les puéricultrices à se rapprocher de tous les syndicats habilités à négocier les prérogatives salariales pour mettre fin à cette injustice.

La Rédaction Infirmiers.com