Dans un communiqué du 28 octobre co-signé avec d'autres organisations de la petite enfance, l'Association Nationale des Puériculteurs Diplômés et Etudiants (ANPDE) s'est insurgée contre la suppression d'un amendement élargissant aux infirmiers puériculteurs la réalisation du bilan post-natal précoce (jusque-là dévolu aux médecins et sages-femmes) entre la quatrième et la huitième semaine après accouchement. C'est dans le cadre du vote du PLFSS 2022 que cet amendement avait été déposé fin octobre avant d'être proposé à nouveau sans la mention des IPDE, restreignant à nouveau la réalisation de cette activité au corps médical. Une volte-face vécue par les intéressés comme une négation de [leurs] compétences, une méconnaissance de la réalité de terrain et de la nécessaire complémentarité entre les professionnels de la périnatalité
, dénoncent les signataires. Pourtant, rappellent-ils, les infirmiers puériculteurs sont spécifiquement formés au repérage de la dépression chez l'adulte et à la prévention de l'épuisement parental, au développement psycho-affectif de l'enfant, ou encore à l'accompagnement à la parentalité
et déjà positionnés sur cette activité, notamment en service de protection maternelle et infantile
. Forts du soutien public des sages-femmes
, revendiquent les co-signataires, les IPDE réclament sans tarder une audience au gouvernement et la réintroduction du texte au PLFSS 2022, voté en première lecture par l'Assemblée Nationale
et renvoyé pour l'heure à la Commission des affaires sociales avant poursuite de la navette parlementaire.
La Rédaction Infirmiers.com
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