Le 18 septembre dernier, la Haute Autorité de Santé (HAS) a rendu un avis favorable, mai encadré, sur l’utilisation des tests virologiques (RT-PCR) sur prélèvement salivaire. Pour la HAS, il s'agit de faciliter les prélèvements, de réduire les risques de contamination du personnel soignant et d’être moins désagréables pour les patients
. La HAS précise cependant que les données disponibles montrent =que le prélèvement salivaire (réalisé par crachat simple, par crachat bronchique ou par pipetage de la salive) est un peu moins sensible que le prélèvement nasopharyngé pour détecter le virus chez les personnes symptomatiques dont les symptômes sont apparus depuis moins de sept jours et qui ne sont pas hospitalisées
. Mais, étant donné leur meilleure acceptabilité, elle est favorable à leur recours et leur remboursement, en l’orientant de préférence vers les personnes symptomatiques pour lesquelles le prélèvement nasopharyngé est difficile voire impossible
: enfants, personnes âgées, personnes présentant des troubles psychiatriques ou chez qui le test sur prélèvement nasopharyngé est contre-indiqué. En revanche, elle ne les recommande pas pour les personnes asymptomatiques, chez qui ils sont très peu performants
. Et de préciser que la place des tests virologiques sur prélèvement salivaire dépendra également de la place des tests antigéniques dans la stratégie diagnostique et de dépistage. Ils sont actuellement en cours d’évaluation par la HAS.
Lire l'avis de la Haute Autorité de Santé
PRÉVENTION
Bilans infirmiers : le défi lancé par les infirmiers libéraux d’Occitanie
DÉONTOLOGIE
Comment gérer les liens d’intérêt entre les infirmiers et les industriels de la santé ?
SANTÉ AU TRAVAIL
Santé publique France se penche sur les TMS non déclarés
VIDEO
#SurLeVif - L'Homme Etoilé : "En soins palliatifs, on travaille avec la vie"