Quelques jours après avoir franchi le cap des 100 000 contaminations journalières de Covid-19, soit samedi 25 décembre, la France a battu son record en enregistrant mardi 28 décembre près de 180 000 nouveaux cas en 24 heures.
Nouveau record de contaminations
Selon Santé Publique France, 179 807 nouvelles contaminations auraient en effet été comptabilisées, pour un taux d’incidence estimé à 799,7 cas pour 100 000 habitants. Ce niveau n’avait encore jamais été atteint depuis le début de la crise sanitaire, démontrant la grande contagiosité du variant Omicron. Déjà, lundi 27 décembre, Olivier Véran, le ministre de la Santé avait de nouveau mis en garde contre l’explosion à venir des cas. Tout laisse à penser que nous pourrions atteindre plus de 250 000 cas par jour d’ici au début du mois de janvier
, avait-il ainsi alerté lors d’une conférence de presse, tenue en amont des annonces par Jean Castex
, le Premier ministre, pour freiner la propagation du virus. Depuis, de nouvelles mesures ont été mises en place : autorisation de la vente d’autotests en grande surface à titre temporaire (jusqu’au 31 janvier 2022), volonté du gouvernement d’imposer une amende administrative aux entreprises qui refuseraient d’étendre le télétravail, appel du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, aux préfets afin qu’ils imposent le port du masque en extérieur en centre-ville et dissuadent les rassemblements lors de la Saint-Sylvestre. Le préfet de La Réunion a décrété ce mercredi 29 décembre la mise en place d'un couvre-feu, de 21 heures à 5 heures du matin, du 1er au 23 janvier, faisant ainsi suite à l'instauration, le lundi précédent, de l'état d'urgence sanitaire sur l'île. Seules les personnes justifiant d'un motif impérieux seront ainsi autorisés à se déplacer durant ces horaires. Le projet de loi relatif à la transformation du pass sanitaire en pass vaccinal sera, quant à lui, examiné dès aujourd’hui à l’Assemblée nationale, avant de passer entre les mains du Sénat à partir du 5 janvier et pour une application prévue le 15 du même mois.
Un risque "élevé" associé à Omicron
À l’international, on s’inquiète également fortement de l’impact du nouveau variant sur la situation sanitaire. Ainsi l’Organisation Mondiale de la Santé a-t-elle jugé mercredi 29 décembre que le risque global lié au nouveau variant préoccupant Omicron [restait] très élevé
. En cause, sa très grande contagiosité, qui malgré un niveau de dangerosité qui semble actuellement moindre, entraînera un important nombre d’hospitalisations dans le monde. Des preuves fiables montrent que le variant Omicron possède un avantage de croissance par rapport au variant Delta avec un rythme de doublement de deux à trois jours
, a-t-elle ainsi précisé. À noter que les données actuelles sur le variant concernent essentiellement des populations jeunes, en bonne santé, et résidant dans des pays où le taux de vaccination est élevé, et donc a priori moins susceptibles de développer une forme grave de la maladie. Par ailleurs, les autorités sanitaires américaines ont prévenu que les tests antigéniques de dépistage seraient moins sensibles au variant Omicron, provoquant des faux négatifs et compliquant d’autant plus la détection des contaminations et la limitation de la propagation du virus.
La Rédaction Infirmiers.com avec l'AFP
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