Comme l’avait annoncé Olivier Véran lors de son intervention du jeudi 18 février , les patients âgés de 50 à 64 ans inclus et souffrant de comorbidités sont désormais éligibles à l’administration du vaccin AstraZeneca dans le cadre de la stratégie de lutte contre la Covid-19. Ils viennent s’ajouter à la population des plus de 75 ans, des résidents d’EHPAD et des personnels soignants de plus de 65 ans concernés par les vaccins Moderna et Pfizer et aux soignants de moins de 65 ans déjà éligibles à l'AstraZeneca. La vaccination s’effectue chez leur médecin libéral, sur rendez-vous, chaque praticien disposant actuellement de dix doses de vaccins chacun. Selon le ministre de la Santé, 30 000 généralistes se sont à ce jour portés volontaires pour réaliser l’opération en s’inscrivant auprès des officines de leur choix. Les salariés à risque âgés de 50 à 64 ans peuvent également recourir à la médecine du travail, la vaccination s’effectuant uniquement sur la base du volontariat. Charge à eux de prendre rendez-vous, les services de santé au travail n’étant autorisés qu’à diffuser l’information auprès du personnel. Le ministère espèrerait ainsi atteindre le nombre de 500 000 vaccinés au cours de la première semaine. Pour rappel, deux injections sont nécessaires, séparées par un délai de 4 à 12 semaines.
Selon l’ANSM, le vaccin AstraZeneca est susceptible d’entraîner l’apparition d’effets secondaires temporaires assimilables à des symptômes grippaux (fatigue, maux de tête, fièvre). Alain Fischer, le coordinateur de la campagne de vaccination, a toutefois tenu à rassurer sur son taux d’efficacité, qu’il a jugé très bon
lors d’une intervention sur Europe 1.
La rédaction Infirmiers.com
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