Le mois de janvier va être difficile à l'hôpital
, compte tenu de l'épidémie de Covid-19 et des autres pathologies
, a averti Olivier Véran lundi 3 janvier sur France Inter , Les soignants qui sont à pied d'œuvre
et qui n'ont pas pris de vacances, le savent
. Au coeur de l'inquiétude, comme lors des précédentes vagues : la pression hospitalière. Le risque encouru avec Omicron est un risque de saturation de nos hôpitaux, des lits d'hospitalisation conventionnels
, a ainsi rappelé le ministre de la Santé, soulignant qu'Omicron est moins dangereux
et provoque moins de détresse respiratoire aiguë, que les besoins de lits en réanimation sont moins importants qu'avec les variants précédents
, mais qu'il peut provoquer des besoins en oxygène de trois, quatre jours
et donc un éventuel afflux de malades dans les lits d'hospitalisation conventionnels
.
La pression hospitalière continue de progresser
Sur 400 000 lits de médecine que comptent nos hôpitaux aujourd'hui, 20 000 sont déjà occupés par des patients Covid avant même l'impact de la vague Omicron
, a averti le ministre de la Santé. Par ailleurs, les hôpitaux comptent plus de 3 500 cas graves en soins critiques, dont 101 nouvelles admissions selon les chiffres publiés dimanche par Santé publique France. Ce dernier indicateur très surveillé n'a cessé d'augmenter depuis le début de la cinquième vague de l'épidémie en France, en novembre 2021. Il avait atteint des pics à 6 000 patients lors de la troisième vague, en avril 2021, et à 7 000 lors de la première. Il y a des réanimations qui sont en très forte tension, en saturation, notamment dans la région sud (notamment dans les Bouches-du-Rhône, avec 90% de patients non-vaccinés dans les lits de réanimation des hôpitaux de Marseille, 100% d'occupation des lits de réanimation, et c'est quasi exclusivement du variant Delta)
, a confié le ministre de la Santé avant d'ajouter : et vous y trouvez, comme dans toute la France, deux profils de patients : les non-vaccinés et les patients immuno-déprimés, fragiles, qui, bien que vaccinés, peuvent faire des formes graves
.
Pour résumer, le variant Omicron sature les lits d'hôpitaux conventionnels, tandis que le variant Delta sature les réanimations. Deux menaces qui se conjugent et se cumulent et appellent à une même réponse
, a martelé le ministre : la vaccination, avec rappel. Deuxième réponse : des mesures de freinage, comme le télétravail devenu obligatoire, l'interdiction des grands rassemblements et le pass vaccinal
. Pour l'heure, même si elles le redoutent, les autorités ignorent encore quel sera l'impact sur les hospitalisations de la flambée des infections due au nouveau variant Omicron, très contagieux. Il y a quinze jours à trois semaines de décalage
entre les contaminations et les hospitalisations, a rappelé dimanche l'infectiologique Eric Caumes. Selon l'épidémiologiste Arnaud Fontanet, membre du Conseil scientifique, le pic du nombre de cas devrait culminer mi-janvier
et le pic hospitalier pourrait avoir lieu une semaine plus tard
.
La Redaction Infirmiers.com
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