"2017-2020 : comment la France a continué à détruire son stock de masques après le début de l’épidémie", Voilà comment s'appelle l'enquête accablante publiée dans le journal le Monde. Les deux journalistes qui ont co-écrit cet article mettent en cause directement Agnès Buzyn, alors encore minsitre de la Santé.
La colère le dispute à la stupéfaction, en cette dernière semaine du mois de mars. En pleine crise du Covid-19, alors que la France est confinée, les conseillers du premier ministre, Edouard Philippe, découvrent, consternés, que depuis plusieurs semaines, des millions de masques issus des réserves étatiques, dont une part non négligeable était sans doute utilisable, sont consciencieusement brûlés…
, révèlent le quotidien du soir.
Edouard Philippe s'expliquera là-dessus en conférence de presse. Il affirmera bien évidemment avoir ordonné la suspension de ces destructions. Il s’agissait, selon lui de masques commandés il y a fort longtemps, [qui] avaient vu leur date de péremption dépassée
. Le fait d'avoir empêcher ces incinérations aurait permis de « sauver » un certain nombre d’entre eux notamment un stock de 75 millions de masques périmés depuis décembre qui étaient encore utilisables. De même, un autre stock de 360 millions de masques prêt à être incinérés a été étudié par l'ANSM, il s'est trouvé que 85 millions se sont révélés encore utilisables comme masque grand public.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du Monde, le Jim ou l'Express
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