C'est le troisième volet d'un baromètre paru ce 13 janvier* qui le révèle : Les Français se sont découvert un attrait particulier pour la télémédecine
depuis le début de la crise sanitaire. Réalisé entre le 26 octobre et le 19 novembre sur un échantillon de 3 000 citoyens et 500 soignants environ (médecins et infirmiers presque également répartis) et comparé à l'opinion de certains de nos voisins européens (Anglais, Espagnols, Italiens et Allemands), le sondage livre plusieurs enseignements-clés. Grâce à une meilleure connaissance et à une bonne perception (en termes d'image et d'utilité) de la télémédecine par la population, la France est l'un des pays européens les plus friands du dispositif, qu'elle juge positif à 73 %. Confinement sanitaire oblige depuis un an, 3 fois plus de patients et 6 fois plus de médecins généralistes (spécifiquement satisafaits à 78 %) ont eu recours à la téléconsultation, même si l'enthousiasme a chuté de 2 point depuis juin. Ce développement est porté par les citoyens (7 sur 10) et les soignants - y compris ceux qui ne pratiquent pas pour l'instant la téléconsultation. Un boulevard
, commente Gaël Sliman, Président d'Odoxa, sur lequel les pouvoirs publics devront néanmoins encore communiquer, rassurer et expliquer
pour l'optimiser.
*Sondage réalisé par Odoxa pour l’ANS
PRÉVENTION
Bilans infirmiers : le défi lancé par les infirmiers libéraux d’Occitanie
DÉONTOLOGIE
Comment gérer les liens d’intérêt entre les infirmiers et les industriels de la santé ?
SANTÉ AU TRAVAIL
Santé publique France se penche sur les TMS non déclarés
VIDEO
#SurLeVif - L'Homme Etoilé : "En soins palliatifs, on travaille avec la vie"