Dans un contexte de pénurie de professionnels, et avec en tête l’épidémie de bronchiolite qui a marqué la fin de l’année 2022 et durement secoué le système de santé, il est impératif de mobiliser les infirmiers puériculteurs (IPDE), plaide l’association dans un communiqué. « Pour éviter toute perte de chance pour l’enfant, elles doivent être habilitées dès à présent à prescrire et injecter le nirsévimab », ce nouveau traitement autorisé depuis mi-septembre. La campagne de prévention, rappelle-t-elle, constitue une action de santé publique et contribue à réduire les passages aux urgences et les risques pour les enfants de contracter d’autres infections.
Face à la nécessité de cette campagne et à ses bénéfices attendus, les IPDE, à la fois présents sur tout le territoire et surtout formé à la prise en charge des enfants et à ses particularités représentent une force qui ne sera pas de trop « pour garantir une couverture de protection optimale et administrer les 200 000 doses disponibles » du traitement, avant le pic épidémique.
Faire de la prévention une priorité
Mais il y a un autre enjeu dans cette campagne, veut croire l’ANPDE : il s’agit également d’une opportunité « pour intégrer les parents dans le parcours de l’enfant et identifier, le cas échéant, d’autres pathologies ». La campagne de prévention, donc doit être un moyen, pour les IPDE, d’établir un contact privilégié avec les familles, afin d’intervenir plus précocement auprès de l’enfant. « Les IPDE, en contact quotidien avec les familles, sont le maillon essentiel pour assurer une prévention efficace et réduire l'impact de l'épidémie de bronchiolite. Leur expertise et leur présence sur le terrain sont des atouts majeurs dans cette lutte pour la santé des tout-petits », défend-elle. Elle préconise en outre d’accompagner les parents par la délivrance, par ces professionnels, de conseils, notamment sur les gestes préventifs de désobstruction rhinopharyngée (DRP). « Cette action proactive est un pilier de la prévention qui, intégrée à la campagne d'immunisation, représente une réponse solide pour endiguer l'épidémie de bronchiolite », insiste-t-elle.
Dans son dernier point de situation (du 19 septembre), Santé publique France relevait un « niveau faible » d'activité de la bronchiolite sur le territoire, tout en alertant toutefois sur une augmentation de l'ensemble des indicateurs de suivi de l'épidémie : actes médicaux chez SOS Médecins, passages aux urgences, et hospitalisations.
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