Tatiana Henriot quitte la présidence de l'UNIPA

En cause, « des divergences dans les méthodes » pour poursuivre les objectifs fixés par le syndicat. « Je ne me retrouve plus dans les choix qui sont faits par le collectif. Je ne considère plus avoir les moyens d’assurer la présidence », a-t-elle ainsi expliqué dans un message daté du 12 décembre.

Un vote prévu avant la fin de l'année

En réponse, l’UNIPA a souhaité « la remercier pour tout le travail accompli » durant ses 4 années à sa tête. « Nous tenons toutes et tous à lui témoigner notre immense gratitude pour son rôle majeur dans le développement de l'UNIPA », est-il ajouté dans un communiqué. Sur décision unanime du conseil d’administration de l’organisation, Emmanuel Hardy, vice-président des modes d’exercices, en assurera le rôle de président intérimaire jusqu’au 19 décembre. A cette date est prévu un nouveau vote de l’instance, qui officialisera alors la nouvelle présidence. « Nous avons toute confiance en lui, pour mener à bien les missions qui seront les siennes, à l'approche d’échéances majeures », fait savoir l’UNIPA, qui a notamment en tête le dépôt de la proposition de loi Rist, qui vise à permettre l’accès direct aux IPA.

2 mandats à défendre les IPA

Tatiana Henriot est l’un des membres fondateurs de l’UNIPA, premier syndicat représentant les IPA à leur création, ainsi que sa première présidente. Élue en 2019, elle avait été reconduite dans ses fonctions en 2021. « En exercice libéral et en milieu hospitalier, nous avons défendu un modèle économique viable. Nous avons travaillé à la valorisation des compétences transversales et cliniques comme pierre angulaire à une prise en charge pluriprofessionnelle »,a-t-elle rappelé, citant comme avancée la signature récente de l’avenant 9. « Je suis heureuse d’avoir été parmi les pionnières et de m’être engagée pour le déploiement de cette belle profession. Je suis convaincue de sa plus-value et de son intérêt pour la santé publique dans notre pays », a-t-elle déclaré.