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SONDAGE

95% des IBODE contre le projet des mesures transitoires, selon le Collectif Inter-Blocs

Publié le 24/01/2024

Selon la récente enquête du Collectif Inter-Blocs, la majorité des infirmiers de bloc opératoire s'opposent au dispositif des mesures transitoires. Des résultats, plaide-t-il, que le ministère de la Santé se doit de prendre en considération.

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Sans surprise, les infirmiers de bloc opératoire qui ont répondu à l’enquête en 4 questions du Collectif Inter-Blocs (CIB) se sont prononcés contre le dispositif des mesures transitoires tel que proposé par la Direction générale de l’offre de soins. Pour rappel, diffusé mi-janvier, son questionnaire interrogeait les IBODE à la fois sur le projet de la DGOS et sur celui proposé par le Collectif lui-même. Celui-ci se fondait sur 3 parcours en fonction de 3 parcours professionnels différents.

Les résultats du sondage s’appuient en tout sur 806 réponses, récoltées en une semaine, explique le CIB dans un communiqué. En termes de populations, elles se répartissent ainsi :

  • 574 IBODE (sur environ 7 000 en exercice, selon le récent décompte du CIB), soit 71,2% des répondants
  • 193 étudiants infirmiers de bloc opératoire (EIBO), soit 23,9%
  • Et 39 cadres IBODE, soit 4,8% des réponses.

À 94,3%, les IBODE (soit 760 professionnels) se prononcent donc contre le dispositif des mesures transitoires. Une proportion qui se retrouve autour de la question de l’opposition des organisations représentatives des IBODE au projet : ils sont ainsi près de 92% à juger qu’elles doivent dénoncer la version soumise par la DGOS. Enfin, 81,1% d’entre eux, soit 654 des sondés, estiment que le projet du CIB est « plus approprié ».

Ces réponses constituent « un message fort envoyé au ministère qui n’a pas d’autre choix que de prendre en considération cette enquête », espère le Collectif. Depuis le début des travaux sur les mesures transitoires, celui-ci accuse en effet le ministère, via la DGOS, de vouloir « démanteler la profession en distribuant des dérogations sans obligation de formation dans l’unique but de satisfaire le lobbying du secteur privé lucratif », au risque de sacrifier la sécurité et la qualité des soins.

La Rédaction d'Infirmiers.com

Source : infirmiers.com