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IDEL

VIDEO - Quand le relationnel d'Aurore embellit le métier d'IDEL

Publié le 05/01/2021

A Lagny-sur-Marne, Aurore est infirmière libérale depuis 2009. Pour ses patients, sa sensibilité et sa franchise font d'elle une professionnelle authentique sur laquelle ils peuvent compter. Avec elle, pas de demi-mesure : le métier est dur, certes, mais la gratification qu'on en retire n'a pas de prix !  

Pour moi sensible signifie être attentif à l'autre, ressentir l'autre, avoir tous ses sens en éveil...

« Trop sensible » pour faire ce métier… Vraiment ?

Pour Aurore, jugée à tort pendant ses études d'être « trop sensible » pour exercer le métier, la sensibilité fait partie des qualités d'un(e) bon(ne) IDEL. Il faut se mettre d'accord sur ce que veut dire sensible. Pour moi sensible signifie être attentif à l'autre, ressentir l'autre, avoir tous ses sens en éveil, notamment pour remarquer tout de suite la moindre dégradation physique ou le moindre changement chez un patient.

Mais la sensibilité n'est pas le seul atout de l'infirmier libéral qui doit aussi faire preuve de curiosité intellectuelle selon Aurore. A l'hôpital, les soignants sont baignés dans les nouveautés. Il y aura toujours quelqu'un pour t'apprendre de nouvelles méthodes et tu auras aussi l'occasion d'assister à d'autres techniques de prise en charge. Or, pour Aurore, rester au fait des évolutions (para)médiales est indispensable car on devient dangereux quand on ne sait pas que l'on ne sait pas. Être inconscient de sa méconnaissance est donc l'une des pires choses pour un IDEL et consacrer du temps à sa formation continue permet de garder une certaine qualité de soins.

Se donner l'opportunité d'évoluer...

L'un des moyens judicieux de rester informé des nouveautés c'est de prendre un étudiant en soins infirmiers en stage, suggère Aurore. Cela oblige l'IDEL à se mettre à la page et à se questionner sur la qualité de son travail. De plus, l'échange d'informations est mutuel. Si de temps en temps l'infirmier libéral n'a pas un étudiant à ses côtés, il perd une opportunité d'évoluer et de s'informer des pratiques actuelles. Car l'une des choses (et non des moindres) qui fait souvent défaut aux IDEL c'est le temps. C'est difficile de consacrer du temps personnel à sa formation continue. Il faut prendre l'initiative d'aller à des salons, suivre des formations et consulter la presse professionnelle pour maintenir un excellent niveau de compétence. Un niveau qu'Aurore souhaite entretenir pour ses patients.

On devient dangereux quand on ne sait pas que l'on ne sait pas.

Gwen HIGHT  Journaliste Infirmiers.comgwenaelle.hight@infirmiers.com@gwenhight


Source : infirmiers.com