Dans une communiqué diffusé le 24 décembre, au lendemain de l'annonce de la composition du gouvernement Bayrou, Convergence Infirmière signifie que : « Au-delà d’un "casting" plus que jamais instable, les infirmières et les infirmiers libéraux sont encore et toujours dans l’attente d’une prise en compte de leurs préoccupations». Le syndicat rappelle en l'occurrence, qu'il a été amené précédemment à rencontrer à plusieurs reprises Yannick Neuder, médecin cardiologue, nommé ministre de la Santé et de l’Accès aux Soins alors que celui-ci était Rapporteur général de la Commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale.
«Des revalorisations tarifaires ont bénéficié à la plupart des professions médicales et paramédicales sauf la nôtre. Malgré une instabilité ministérielle inédite sous la Cinquième République, il faut avancer et aboutir !», s'agace le syndicat. Des négociations conventionnelles doivent s’ouvrir au plus tôt pour mettre sur la table l’ensemble des sujets qui concernent notre profession». Et d'insister sur les attentes relatives à «une grande loi infirmière» qui doit permettre à la profession d’être durablement consolidée et à une loi de programmation en santé «essentielle pour que notre système sanitaire ait à la fois une visibilité et des moyens stabilisés et ambitieux».
En attente d'une rencontre avec les nouveaux ministres de la Santé et de l'Économie
Convergence Infirmière rappelle que les infirmières et les infirmiers libéraux sont présents auprès des patients 7 jours sur 7 et 365 jours sur 365, malgré le manque de reconnaissance et de valorisation, malgré une pénibilité accrue, malgré l’épée de Damoclès des indus…Le syndicat souhaite rencontrer le Ministre de la Santé et le Ministre de l’Economie qui ont la tutelle sur la CNAM, afin que la lettre de cadrage indispensable à l’ouverture de négociations conventionnelles soit enfin envoyée.
«Convergence Infirmière s’attachera comme toujours à porter la voix des réalités de terrain et mettra tout en œuvre pour améliorer la situation des infirmières et des infirmiers libéraux, des patients et de notre système de santé tout entier».
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