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TFE – Évaluation de la douleur auprès du patient polyhandicapé

Publié le 06/07/2017
point fermé détresse

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En avril 2017, Aziz Belkhir, alors étudiant en soins infirmiers à l'Institut de Formation en Soins Infirmiers Xavier Arnozan (promotion 2014-2017) a soutenu avec succès son travail de fin d'études sur la thématique suivante : « Évaluation de la douleur auprès du patient polyhandicapé – Bien se connaître pour mieux le reconnaître ». Il souhaite aujourd’hui le partager avec la communauté d’Infirmiers.com et nous l'en remercions.

Aziz s'est interrogé sur l'évaluation de la douleur du patient polyhandicapé dans son TFE.

Aziz débute ainsi son travail de recherche : « Lorsque j'ai débuté ma formation en soins infirmiers , certaines situations, où je devais répondre à la douleur du patient, me posaient problème. En effet, je me sentais démuni en raison de mon manque d'expérience. Aujourd'hui, ma formation m'a apporté des connaissances théoriques sur la physiopathologie de la douleur , me permettant de l'évaluer et d'agir pour la soulager. En revanche, certaines situations peuvent être déroutantes notamment celles face à une personne vulnérable qui de surcroît n'utilise pas le même langage que le nôtre et pour lequel les interprètes sont rares. Rares car les sons se mêlent aux gestes et sont parfois semblables à ce que nous connaissons sans pour autant avoir la même signification.

Le polyhandicap ne laisse pas indifférent quand nous croisons sa route pour la première fois. Lorsque j'ai su que je devais réaliser un stage en Maison d'Accueil Spécialisée, ma première réaction a été de demander à certains de mes collègues de promotion : As-tu déjà été en MAS ? C'était comment ?. Lors de l'annonce de mon lieu de stage ce qui m'intéressait ce n'était pas de savoir quelles étaient les différentes pathologies prévalentes et les différentes prises en charge dans ces lieux de vie. Ce qui m'intéressait et que je recherchais auprès de mes pairs était d'être rassuré sur un lieu qui suscitait chez moi à la fois une appréhension de l'inconnu et la crainte de ne pas savoir ou pouvoir interagir avec des personnes dont je savais qu'elles souffraient d'une altération de la communication. Avaient-ils survécu à leurs stages ? Lorsque je suis arrivé à la MAS, le premier jour de stage, les cris que j'entendais au loin, derrière les portes closes n'ont fait que renforcer mes craintes. Or, les jours passant, mon intérêt grandissait. Les échanges avec les résidents étaient de plus en plus riches. J'appréciais de les voir évoluer comme lors des « petites victoires » du quotidien, comme utiliser pour la première fois une brosse à cheveux, utiliser seul le pommeau de la douche ou une brosse à dents pour ceux qui en étaient capables. Pour en revenir à mon sujet, la douleur chez la personne polyhandicapée est fréquente car elle peut résulter elle-même des pathologies liées au polyhandicap. De plus, lorsque la personne est non communicante verbalement, se pose le problème de reconnaître sa douleur, de la percevoir.

J'ai réalisé dans un premier temps des recherches bibliographiques afin de définir le polyhandicap, la douleur chez le patient polyhandicapé ainsi que son mode de communication. Ensuite, je me suis intéressé à la relation particulière qu'il entretient avec le soignant et l'impact des représentations de ce dernier dans cette relation. J'ai confronté les éléments recueillis avec des entretiens de professionnels. Ceci a mis en exergue le concept d'empathie que nous développerons au travers de notre question de recherche et de la proposition d'hypothèses. Enfin, nous envisagerons, afin de répondre à l'hypothèse retenue, de réaliser une enquête quantitative par le biais d'un questionnaire anonyme auprès d'infirmiers travaillant dans une MAS ou dans un Foyer d'Accueil Médicalisé (FAM) ».

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Rédaction Infirmiers.com @infirmierscom


Source : infirmiers.com