La direction de l'hôpital Nord à Marseille a déposé une plainte à la suite de violences commises aux urgences le week-end du 2 au 4 mars 2013, a annoncé le lundi 4 mars 2013 dans un communiqué l'Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM).
Dans les nuits du 2 mars au 4 mars 2013, le service des urgences a été le "théâtre d'actes de violence commis sur les personnels et de dégradation des locaux par des usagers très agressifs".
Dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 mars, les violences ont eu lieu alors que les équipes médicales et soignantes essayaient de faire respecter les règles de visite, c'est-à-dire un seul accompagnant par box de soins. Dans la nuit du dimanche 3 au lundi 4 mars, les violences ont été provoquées par deux personnes fortement alcoolisées qui avaient été amenées aux urgences par les marins-pompiers.
La direction a précisé le mardi 5 mars qu'un vigile avait été blessé, que la porte des urgences avait été cassée à coups de poings et que les personnels ont été menacés de mort.
Le responsable du service accueil des urgences adultes de l'hôpital Nord, Philippe Jean, témoigne dans le communiqué de "l'exaspération et de l'inquiétude des personnels confrontés régulièrement à ce type de situation, précisant que certains agents sont restés en état de choc devant ce déferlement de violence verbale et physique".
Le directeur de l'hôpital Nord, Gilles Halimi, a écrit aux personnels des urgences pour rendre hommage "à la grande maîtrise et au courage dont les soignants et les agents de sécurité ont fait preuve à l'occasion de ces événements douloureux, inqualifiables et indignes".
Outre le dépôt de plainte par la direction en accompagnement de celle déposée par les agents de sécurité, l'AP-HM a informé par écrit les membres du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) et a réparé les dégâts matériels.
Des actions de sensibilisation des usagers aux actes de violence commis à l'hôpital seront organisées prochainement dans les établissements de l'AP-HM, rappelant que toute agression physique ou verbale envers le personnel hospitalier est passible de poursuites judiciaires selon les articles 433-3 et 222-8 du code pénal).
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