Dans une réunion avec les directions administratives de la santé et de l’enseignement supérieur, l’ASFEF (Association des sages-femmes enseignantes françaises) s’est prononcée pour la création d’écoles universitaires de maïeutique.
Le 19 janvier, un groupe de travail a fait le point sur les modalités de l’intégration des 35 écoles de sages-femmes de France aux universités. Il a réuni des délégués de la DGOS (Direction générale de l’organisation des soins), la DGESIP (Direction générale pour l'enseignement supérieur et l'insertion professionnelle), l’Association des Régions de France, de la Conférence des Présidents d’Université, l’ASFEF (Association des sages-femmes enseignantes françaises) ainsi que des représentants sages-femmes et étudiants.
L’ASFEF a insisté sur le fait que la structure qui sera créée soit une composante universitaire à part entière, dirigée par un pair sage-femme, et d’un corps enseignant composé en partie de sages-femmes, disposant d’un budget identifié et dédié.
Anne Demeester (Marseille) a fait une présentation argumentée et convaincante de la création de l'école universitaire de Maïeutique, qui a suscité des questions sur l'évolution du statut des sages-femmes enseignantes, sur le budget, sur l’organisation de la recherche.
L'ASFEF doit saisir officiellement Madame Podeur (Directrice de la DGOS) pour créer un autre groupe de réflexion sur l'évolution du statut des sages-femmes enseignantes vers un statut bi-appartenant clinicienne et enseignante, en sortant du titre IV de la fonction publique hospitalière afin de ne plus être assimilées à du personnel soignant mais de détenir le statut de praticiennes cliniciennes et enseignantes comme les autres professionnels médicaux.
Des fiches techniques et d'aide à la décision sont en cours d'élaboration et seront adressées aux écoles de sages-femmes, aux présidents d'université et aux conseils régionaux.
Le texte règlementaire rédigé par la DGESIP et la récente CPNES (Commission Pédagogique Nationale des Etudes en Santé) pour "le diplôme de formation générale en sciences maïeutiques, grade de licence " est présenté au CNESER (Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche) pour une application dans les écoles dès la rentrée de septembre 2011 pour le niveau de deuxième année de licence. D’après la DGOS, cette application fera l’objet d’aménagements pour les écoles hospitalières.
D’autre part, l’ex-future école de cadres sages-femmes de Dijon a présenté la création du Master de Périnatalité, Management et Pédagogie à l’université de Bourgogne, qui démarrera en septembre 2011 et signera la suppression du diplôme cadre de sage-femme.
Serge CANNASSE
Rédacteur en Chef IZEOS
serge.cannasse@izeos.com
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