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Une autre affaire d'intoxication de soignants après absorption de café au CHU de Bordeaux

Publié le 20/08/2010

Après les médecins et soignants de l'Hôtel-Dieu à Paris, une autre affaire d'intoxication de soignants après absorption de café a été révélée jeudi par le quotidien régional Sud-Ouest et confirmée par le CHU de Bordeaux.

Quatre paramédicaux et deux médecins du service des urgences de l'Hôtel-Dieu (Assistance publique-Hôpitaux de Paris, AP-HP) se sont endormis ou étaient dans un état somnolent mardi matin après avoir bu du café dans lequel a été retrouvé un neuroleptique, rappelle-t-on.

L'affaire du CHU de Bordeaux s'est déroulée il y a plus d'une dizaine de jours mais n'a été révélée que jeudi matin par Sud-Ouest. En milieu de journée, le CHU de Bordeaux a confirmé dans un communiqué ces informations.

La direction du CHU de Bordeaux rapporte que quatre de ses agents, trois aides-soignantes et une infirmière ont été intoxiquées après absorption d'un café "réalisé par leurs soins", le dimanche 8 août au soir. Les agents ont été immédiatement pris en charge aux urgences et sont rentrés à leur domicile dès le lendemain.

La direction générale du CHU de Bordeaux précise qu'elle a déposé plainte "dès la semaine dernière". Une enquête est ouverte et en cours "pour administration de substance nuisible".

Sud-Ouest précise qu'il s'agirait d'aldicarbe, un phytosanitaire de type carbamate, qui a un effet insecticide. Ce produit a été retrouvé dans des analyses de sang réalisées sur les soignants et dans un paquet de café.

Contacté mercredi par APM, le CHU de Bordeaux a confirmé que la substance découverte était bien un pesticide. Les soignants concernés étaient issus du même service et travaillaient à l'hôpital Pellegrin. Ils ont souffert principalement de "vomissements" mais ne présentent désormais plus aucun trouble.

Deux hypothèses sont étudiées dans le cadre de l'enquête qui a été ouverte : soit un "geste délibéré", soit un "accident", a précisé le CHU à l'APM.

Selon Sud-Ouest, les enquêteurs devraient aussi prendre contact avec l'unité industrielle de torréfaction afin de savoir si l'insecticide pourrait avoir été introduit dans un ou plusieurs paquets sur une chaine d'emballage.


Source : infirmiers.com